La rubrique Sneakstory vous offre la possibilité de raconter une anecdote ou une histoire sur ce que vous avez fait de plus fou pour avoir une paire…
SI VOUS VOULEZ SAVOIR COMMENT J’AI ACQUIS MA AIR JORDAN 1 (1994) LISEZ LA SUITE…
En Juillet 1994, alors qu’internet, ebay ou encore les réseaux sociaux n’existent pas encore… je reçois un courrier d’un de mes correspondants amateur de belles kicks qui habite Puerto Rico et qui m’annonce » You’re not going to believe this Max, Air Jordan 1 is out again…Et la je me remémore toute mon adolescence, les interminables parties de Basket-ball juste qu’a plus soif, les soirées avec les amis qui se décidaient après les matchs et naturellement toute l’effervescence qui entourait le phénomème Michael Jordan. Pendant dix bonnes minutes je reste figé, quelque peu contemplatif voire hagard, le courrier à la main…Et soudainement, je n’ai qu’une idée en tête, IL ME FAUT POSSEDER CETTE PAIRE A NOUVEAU.
Pour moi c’était un peu comme un retour dans le passé, une période ou mes potes et moi même avions encore cette insouciance de penser que l’avenir nous appartenait et que nous avions bien notre destin en main et que rien ne pourrait nous arréter. Mais il y avait en nous cette curieuse passion qu’on ne nommait pas, bien plus tard je découvris que nous étions des « sneaker addict ». Bref, pour en revenir à mon récit, sans réfléchir aux conséquences, me voila parti pour l’aéroport ou j’achète un billet aller retour pour l’ile de Puerto Rico j’ai juste le temps d’informer mon meilleur ami en lui demandant de m’excuser au boulot et surtout ne n’en toucher aucun mot à mes parents.
Quand je m’apprête à prendre place au bord de l’avion, je ressens une montée d’adrénaline !!!! Une impression de toute puissance, un peu comme si il me fallait cette paire pour faire revenir à ma conscience mes souvenirs d’ado ou peut être je commençais à devenir un Sneaker Addict, qu’en sais-je ??? (1994 c’est l’année des premières éditions des rétro Jordan ).
Pendant la traversée, j’étais totalement azimuté à l’idée de ne pas pouvoir acquérir mon précieux. Une fois arrivé, le passage en douane fut bref… En effet je n’avais pas pris la peine de prendre une valise…Que déjà Je me dirigeais à toute allure en taxi à San Juan au Foot Locker que m’avait désigné mon correspondant dans sa lettre. Et la j’allais vivre vivre une émotion intense, La paire pour laquelle j’avais accompli ce voyage, était devant mes yeux pour le modeste prix de 20 dollars US car elle ne se vendait pas plus que ça…
Je pris au final trois paires, une destinée à être portée, une autre que j’allais conserver et une troisième destinée à un ami.
Tout ça pour vous dire que je considère ma passion pour la sneaker comme le témoignage du temps qui passe…. mais qui ne se rattrape jamais.
Crédit photo: Babylon
Limol Max de sneakers-culture.com