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Band of Brothers

Band of Brothers Part 76

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante seixième interview express, Fred à des choses à vous dire…

Bonjour Fred, présente-toi en quelques mots
Fred, 45 ans, fonctionnaire à l’éducation nationale, ex basketteur toujours passionné par les sneakers.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker ? (le sport, la curiosité du moment…)
Par la pratique du basket bien sûr, mais mon véritable engouement est né vers 1981/82 lorsque je jouais au … tennis! Grand fan de Ivan LENDL, j’ai acheté ses adidas, avant de me mettre au diapason de la mode de l’époque: stan smith et Americana.
Je n’ai acheté ma première paire de Baskets qu’en 1989 aux Etats Unis, une converse weapon. A partir de 1992, Jordan à profusion; je me souviens d’avoir trouvé dans une vieille boutique à Alicante,en 1993, une paire de 7 bordeaux bradée à 130 francs de  l’époque (20 euros!) et de l’époque où l’on trouvait des jordan chez décathlon (1993- 1995), voire chez André, et là encore souvent à des prix très abordables.

Tu portes aux pieds une paire de Jordan 11. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
La 11 est ma sneaker favorite, avec la 3 et la 9. Là encore, tout est lié à des souvenirs personnels: quand la 11 est sortie, je vivais au Niger, très compliqué de me la procurer, et j’ai souvent rêvé de pouvoir posséder la version low faite pour Jordan lui-même en 1996. C’est chose faite aujourd’hui, je m’en réjouis. C’est un modèle très simple et en même temps intemporel, le contraste du noir et du blanc vaut tous les codes couleur selon moi.

Te souviens-tu de ta première paire?
Non, cela remonte à trop loin!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Les 2: si tu es passionné par quelque chose, tu veux posséder les objets qui font référence à ce thème et faire partager ta passion; à ce titre, c’est plus facile avec une sneaker qu’avec un tableau ou des timbres, tu portes ta passion sur toi!

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Pas grand-chose: j’ai souvent sollicité mon beau-frère qui a longtemps vécu aux Etas-Unis afin qu’il démarche pour moi, et j’ai campé 3 ou 4 fois…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Le business, internet; jusqu’à mes 24/25 ans (1994), peu ou pas d’infos sur les sorties, pas de « buzz » avec des stars du show bizz portant les produits estampillés sportifs. Les sneakers sont des produits d’appel; j’ajouterais les effets du « crossover »: jusqu’aux années 90, les « baskets » étaient assez ethniquement marquées, et la mode zulu de la fin 80 n’avait pas arrangé les choses. Désormais, tout est mondial: tout le monde écoute du hip hop ou du R and B, tout le monde porte des sneakers, heureusement pour moi vu mon âge canonique!

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis sélectif à cause des prix exorbitants parfois demandés, mais mon principe de base reste: si tu aimes une paire, tu doubles voire tu triples…. Addict non car je n’ai pas besoin d’être sevré, par nécessité je peux arrêter du jour au lendemain; pour moi, il ne peut y avoir d’addiction , ce n’est pas une maladie, il ne peut y avoir de dépendance physique, c’est juste une question de rapport à la mode, aux tendances et à l’importance ou pas qu’on y prête.

Le mot de la fin ?
Il faut savoir raison garder et laisser les sneakers à leur niveau, des objets de contentement , point.Et surtout les rocker !

Crédit photos: Babylon

S.A

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