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Band of Brothers

Band of Brothers Part 44

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante troisième interview express, Marie a des choses à vous dire…

Bonjour Marie, présente-toi en quelques mots.
Bonjour, je suis Marie, j’ai 31 ans et je vis à Paris. Curieuse de tout, experte de rien, je suis une adepte du « Do It Yourself », partant du principe qu’il ne faut pas se limiter à ce que l’on voit. Tout se transforme, tout peut être amélioré avec de bonnes idées. J’aime aussi beaucoup l’écriture, j’ai tenu un blog pendant plusieurs années et j’ai aussi eu la chance d’être publiée il y a quelques temps.Et surtout je suis tombé sous le charme des Jordan V, ainsi depuis 3 mois je me suis lancée dans le custom.

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Dans mon cas on ne pouvait pas initialement parler de passion pour la kicks même si finalement j’en porte tous les jours. Je m’intéresse aux Jordan en particulier depuis quelques années maintenant grâce à un proche, mais le déclencheur est plus récent. Il y a quelques temps je ne m’intéressais qu’à leur aspect « visuel ». Ce n’est pas forcément l’histoire de la paire que je porte qui m’intéresse, mais plutôt ce qu’elle sera après être passée entre mes mains car je ne la vois pas avec les yeux d’un fan, je vois son esthétisme (à mon sens) et ce qu’il est possible d’en faire.

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Jordan V customisée par tes soins. As-tu une histoire particulière avec cette paire? Eclaire-nous sur les différentes étapes qui jalonnent la création de ce modèle si particulier ?
De tous les customs que j’ai pu faire c’est largement celle que j’ai préféré penser/créer/porter. Je voulais une paire de cette inspiration depuis que Reebok avait sorti son modèle Freestyle que je n’aime pas plus que ça. Puis entre temps Converse a fait le sien aussi, l’idée s’est donc imposée à moi. La Jordan V étant mon modèle préféré, j’ai pris le temps de faire un croquis (comme quasiment à chaque fois, même si généralement à force de modifications et d’idées le résultat final diffère souvent de l’idée de base). Vient la phase de nettoyage de la paire à l’acétone puis je me suis procurée les fournitures, à savoir commander des patchs Wonder Woman pour transformer l’avant – et découvert quelle galère ça pouvait être pour les fixer – se procurer la peinture qui se rapprochait le plus du CW souhaité, j’ai dessiné les étoiles, posé la peinture et les paillettes. Une fois que j’ai une idée en tête je suis prête à arrêter de dormir pour qu’elle aboutisse, je pense que cela a dû prendre une vingtaine d’heures, et c’est sans doute pour ça que je les aime tant. Ma Jordan V Wonder Woman était prête à conquérir le monde…

 Ton travail de customisation de la Jordan V est soigné, as-tu exercé tes talents sur d’autres surface à part la sneaker ?
Étant créative j’ai toujours eu des crayons ou des pinceaux à la main. Avant de faire du custom, j’ai fait beaucoup de dessin, je travaille le papier sous différentes formes, je couds ou transforme des vêtements, je pratique aussi le nail art… Ces différents « travaux » sur de multiples supports m’ont permis il y a longtemps de comprendre que mes mains étaient mon meilleur outil de travail. J’ai commencé très tôt à développer mon côté créatif, et les années m’ont permis d’acquérir une certaine dextérité dans ce que j’entreprends. C’est d’ailleurs le nail art qui pour moi le plus de points communs avec la customisation, que ce soit pour la technique de pose de couleur, pour la réalisation de dégradé. Et surtout, quand on arrive à faire quelque chose de net sur 1cm², on y arrive aussi bien sur une paire de sneakers.

Te souviens-tu de ta première paire ?
Absolument….. pas. J’ai certainement eu différentes paires pour les cours de sport mais ça ne m’a pas marqué plus que ça. Par contre je me souviens qu’au collège je portais des Adidas Superstar… et que je customisais déjà les 3 bandes à l’aide mes vernis à ongles. Ca craquait, ça ne tenait pas, il fallait faire des retouches régulièrement. Mais personne n’avait les mêmes. Aujourd’hui c’est aussi ce que je recherche dans les paires que je porte puisqu’elles sont toutes customisées. Je me fiche qu’on pense que c’est un fake quand je vais quelque part, je sais qu’elles « marqueront » la mémoire, que ce soit par ce qu’on adore ou parce qu’on déteste.

Qu’est-ce qu’une sneaker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style ?
Clairement un accessoire de mode, c’est un élément important de ma tenue au même titre que n’importe quel autre vêtement que je porte. La plupart du temps la paire se suffit à elle seule.
La mode est un éternel recommencement. Comme le jeu des rééditions de sneakers.

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées ?
Pas grand-chose. Je ne trouve ça ni joli ni pratique en fait. Comme toutes les chaussures compensées ça alourdi la démarche. J’ai quand même essayé mais ça manque vraiment de souplesse. Rien de transcendant en ce qui me concerne, autant porter de vrais talons.

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminine ?
Toutes marques confondues, l’offre est de façon générale assez importante mais je pense qu’il y un réel problème avec les gens qui choisissent le CW des Jordan GS, et de matières aussi. Souvent, combinés l’un à l’autre, c’est immettable, criard, souvent mal assorti. La Jordan IV pink flash me laisse un très mauvais souvenir, tant par sa matière plastique que par son CW (j’en ai d’ailleurs fait une IV black/gold). Les modèles qui sortent directement dans le même CW pour hommes et femmes sont au moins « mettables », même si pas vraiment originaux. Je ne pense pas qu’on demande grand-chose : du cuir et non du plastique, et des CW funs sans être vulgaire.

Le mot de la fin ???
Merci d’avoir pris le temps de faire ma connaissance… et peut être à bientôt pour un custom personnalisé (j’ai tant d’idées en tête…) !

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 45

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante quatrième interview express, Sabrina a des choses à vous dire…

Bonjour Sabrina, présente toi en quelques mots.
Bonjour SneakersCulture, Sabrina

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Band of Brothers Part 46

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante sixième interview express, Soly a des choses à vous dire…

Bonjour Soly, présente toi en quelques mots ?
Sylvain aka Soly ( hé oui Soly n’est pas mon vrai prénom, désolé de vous décevoir), la trentaine, gérant-manager de FatCaps Tattoo à Caen, co-organisateur de la Convention de Tatouage T-DAY à Caen, passionné de tatouage, d’arts en tout genre, avec une grande préférence pour les arts graphiques traditionnels japonais, et pour couronner le tout grand passionné de Sneakers biensûr.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
J’ai pris une claque en 1992 aux JO de Barcelone. Je jouais au basket au Collège, mais là je me retrouve devant ma télé à voir des hommes qui volent dans les airs. Spectacle magnifique que nous avait offert lors de ces JO la « Dream Team ». Forcément je me suis dit que cela ne pouvait venir que de leurs chaussures, et l’un des joueurs m’avaient particulièrement marqué, Michael Jordan. En plus du Basket Américain, ensuite c’est la « Street Culture », la culture Hip Hop qui n’ont fait que confirmer mon attirance pour les baskets. Car oui à l’époque on peut dire qu’on utilisait principalement 2 termes pour différencier les chaussures de sport : les baskets et les tennis (Baskets à tige moyenne ou haute et les tennis à tige basse). Et puis clairement dans les années 80/90 il y avait ceux qui portaient les chaussures de ville vernies, ou les mocassins avec les petits glands, et ceux qui portaient des chaussures de sport. J’ai toujours fait partie de la seconde catégorie à partir du moment où j’avais plus de liberté concernant le choix de ce que je pouvais mettre à mes pieds. Une attirance qui ne s’explique pas, ou peut être juste par le confort bien plus appréciable que propose une basket par rapport à une chaussure de ville.

Tu sembles brandir comme un trophée la Nike Air Force 1 Livestrong x Mister Cartoon. As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette paire je l’ai choisi pour de très bonnes raisons. Tout d’abord ma très grande passion, mon amour, ma faiblesse pour ce modèle mythique qu’est la Air Force 1 (modèle créé en 1982, plus grosse vente de Nike sans jamais avoir eu besoin d’en faire aucune publicité, pour la petite précision). À partir du moment où j’ai connu ce modèle (aux environs de 1995/1996 si ma mémoire est bonne) je l’ai tout de suite apprécié, très grand confort, design assez simple, paire assez passe partout, que ce soit en version low ou mid. Donc j’ai toujours eu en ma possession quelques paires d’AF1, même si ma vision s’était décalée vers les modèles Air Jordan. Il y a quelques années, et je m’aperçois que les années passent bien vite d’ailleurs, j’ai fait la connaissance d’une personne que tout le monde connait dans le « milieu sneakers », Psy Chotik, et on a parlé Air Force 1 ensemble. J’avais eu l’occasion à de multiples reprises de voir sur les réseaux sociaux les photos de ses paires.

J’ai pris une deuxième claque, j’avais l’impression de littéralement redécouvrir un modèle que j’appréciais déjà. Des modèles issus de collaborations avec des marques ou des personnalités (designers, graffeurs, Djs, Mcs …) d’horizons totalement différents, l’utilisation de matériaux de fous etc etc. Pour en revenir à ce modèle précis, je suis un passionné de tatouage depuis que j’ai 15/16 ans, Mister Cartoon est un Artiste Tatoueur pour qui j’ai une énorme admiration, il est clairement celui qui a remis le travail du Lettrage « Latino » sur le devant de la scène ainsi que tout l’art du Tattoo Black & Grey Chicanos, qui avait connu son essor dans les prisons de Californie. Ce modèle est pour moi la définition même de ce que le modèle Air Force 1 de Nike peut être : le support de l’expression d’un Artiste. La possibilité infinie pour les artistes de s’exprimer que ce soit par les motifs apportés sur le modèle et par les possibilités de les « imprimer » (laser, coutures, imprimé, peinture etc), le choix des matériaux ( des cuirs divers et variés, du textile, du denim, du 3m, de l’elephant print etc etc). Tout est personnalisable à volonté sur ce modèle et chaque paire peut devenir une véritable « œuvre d’art » que l’on pourrait exposer dans un musée. Et Nike l’a très bien compris en relançant depuis quelques années son programme iD Premium sur les Air Force 1 et le must du must le programme Bespoke au 21 Mercer Street, NY. Être passionné d’AF1 c’est une quête de tous les jours, une wishlist interminable tant il y a de modèles que je désire avoir, certains très durs à trouver. Il faut savoir être patient, se fixer certains buts, toujours être à l’affût.

Te souviens-tu de ta première paire?
La première paire qui m’a marqué, en fait, c’est dû à une certaine forme de déception. Je voulais absolument une paire de Reebok Pump Blacktop Battleground. La paire était trop chère pour ma mère, et nos mères ont toujours de très bons arguments (ton pied va grandir, tu ne les mettras même pas 1 an etc etc). Donc j’avais demandé pour Noël cette fameuse paire de Pump. Et quand j’ai ouvert le paquet qui me semblait avoir une forme de boite de chaussures, j’ai découvert une boite avec le logo Nike. Quelque peu déçu, je venais de recevoir une paire de Nike Air Icarus dans son colorway Infrared. Ce devait être en 91 ou 92. Et une autre paire m’a énormément marqué, sûrement la paire que j’ai le plus porté dans ma jeunesse, une Nike Air Raid 2 « One World One Team » by Spike Lee. J’ai retrouvé une paire il y a de ça 5 ans, elle a tenu à peine 20min à mes pieds, mais 20 minutes de pur bonheur et de pure nostalgie.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Si je prends du recul sur moi-même et que je m’analyse un court instant, je pense pouvoir dire que je suis un passionné avant toute chose. Un passionné qui porte chacune de ses paires, qui apprécie chacune des paires qu’il achète, se tient au courant de tout ce qui se passe dans le monde des sneakers, même si je fais de plus en plus de tri tant le flux d’infos et de releases est dense ces quelques dernières années. Quand je reçois un colis, j’aime découvrir la paire l’inspecter, la regarder sous toutes les coutures, pour certaines paires passer vraiment du temps à regarder le moindre détail. Et vraiment une chose dont je suis extrêmement fan, c’est la réelle odeur d’un vrai cuir en ouvrant la box. Et ces derniers temps il n’y a qu’avec des AF1 que j’ai ressenti ce bonheur. J’ai du mal à me considérer comme un collectionneur. La définition que je me fais du collectionneur c’est la volonté d’avoir tout ce qui est sorti sur un ou plusieurs modèles bien précis, avoir tous les colorways OG des Jordan du modèle 1 à 14 ou je sais pas toutes les Nike Air Max 1 par exemple. Et puis le collectionneur je l’envisage comme quelqu’un qui mettrait une majorité de ses paires sous vitrines ou autres modes d’exposition. Ma devise concernant les sneakers est simple « Rock Don’t Stock ». Ce qui ne m’empêche vraiment pas de pouvoir considérer certaines paires comme de véritables objets d’art. Et c’est le même principe pour les tatouages que je porte. Je les considère chacun comme une pièce d’art que je porte sur moi plutôt que de les avoir accrochés aux murs de mon appartement.

Le Hip hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne les sneakers ? Comment expliques-tu la genèse de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Il n’y a rien de plus naturel que ces 2 univers soient liés et se rejoignent autour de la sneakers. Le Hip-Hop et le Basket-ball sont tous les 2 nés dans la rue. Et le style vestimentaire de la rue a toujours eu pour point commun les sneakers. Run DMC avec son morceau « My Adidas » et la collaboration qui s’en est suivie avec Adidas était un point de départ à l’époque de quelque chose de nouveau. En terme de sponsoring et de communication, les marques ne se sont plus seulement cantonnées à rester dans le milieu du sport, elles ont élargies leur champ d’action en faisant de certains artistes du milieu Hip Hop leurs représentants. Dans tous les clips de rap, je me rappelle que je faisais très attention à ce que les rappeurs avaient à leurs pieds. Nombre de ces clips ont au moins une séquence sur un playground. Et dans l’autre sens, on a aussi connu un bon nombre de joueurs NBA s’essayer au rap. Certains s’en sont sortis mieux que d’autres (lol). Le Hip Hop est devenu un vecteur communicatif très important pour les marques, ce qui explique certainement les collaborations multiples avec des artistes Hip Hop.

Et si on parlait de recel… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le considères- tu comme néfaste ?

C’est un vaste sujet. Le Ressell a plusieurs formes selon moi. Il y a la personne qui a acheté une paire il y a bien longtemps, qui a porté cette paire une fois ou plus , ou pas du tout porté, et qui plusieurs années plus tard se décide à la revendre. Dans ce cas oui clairement ce type de revente permet de faire l’acquisition d’une paire que l’on avait pas pu acheter à l’époque de la release, parce que pas les moyens ou parce que la release était uniquement faite hors Europe. Depuis quelques années, et pas tant d’années que ça, on voit très régulièrement des modèles qui finissent sold out en moins de 10 minutes que ce soit en boutique ou via les stores online, parce qu’il y a un nombre très important de personnes qui achètent dans l’unique but de revendre directement après chaque release. Ce business s’est développé presque d’une façon affolante, attirant même des personnes qui à la base ne sont pas du tout intéressées par les sneakers. Ce qui peut se comprendre, même si c’est un cas très rare, quand une paire achetée 220€ peut se revendre plus de 1500€.

Ce que je peux trouver dommage, c’est que ce « système » empêche certains de pouvoir acheter au retail une paire qu’ils voulaient vraiment porter, les obligeant soit à faire une croix dessus, soit à sortir minimum 50€ de plus pour les avoir et ce quasiment quelques heures seulement après la release. Mais au delà de ça, ce que je peux trouver néfaste c’est que certaines enseignes puissent être « complices » de tout cela. On en a eu quelques exemples dans le passé sur certaines releases. Et puis il ne faut pas croire que les dirigeants des marques n’ont pas un œil sur tout ça, ils voient bien à quels prix les paires peuvent partir dans le « marché parallèle », cela ne peut que les inciter à continuer encore et encore à augmenter le retail des paires futures.

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?
J’aurai tendance même à dire LES cultures sneakers. Plus on cotoîe de personnes dans ce grand monde des sneakers addict et plus on prend conscience que chacun a son propre parcours, un background différent, des goûts qui ne sont pas les mêmes que l’autre qui est juste à côté et pourtant avec qui on partage une passion commune. J’aime justement cette diversité dans la communauté. Certains vont vouer une passion uniquement pour les modèles signature de Kobe Bryant, d’autres ne voient que par les running etc etc. Le dénominateur commun qui nous unit tous, c’est bien cette chaussure de sport sous toutes les formes qu’elle peut avoir. Cette chaussure de sport que l’on aime avoir aux pieds en toute condition. Et savoir ce que l’on a aux pieds, pourquoi on a tel ou tel modèle aux pieds, pas juste avoir telle paire parce qu’il paraît que c’est la paire qu’il faut avoir. La culture Sneaker c’est la connaissance, la recherche, l’envie d’en savoir plus. Être capable de rechercher pendant plusieurs mois, plusieurs années une paire bien précise parce qu’on sait ce qu’elle représente pour nous et qu’il y a une envie qui nous démange : l’avoir entre ses mains et ensuite l’avoir aux pieds.
Ce qui m’intéresse vraiment le plus c’est l’échange et le partage qui émanent de toutes ces facettes de la culture Sneaker.

Le mot de la fin ???
« Rock Don’t Stock », achetez vos paires, portez vos paires, aimez vos paires, aimez-vous les uns les autres parce qu’après tout « c’est que des chaussures ». Merci à l’équipe de Sneakers Culture de permettre à des passionnés de s’exprimer sur le sujet, merci à tous ceux qui font quelque chose dans ce milieu et pour cette culture (les events, ceux qui customisent ou rénovent, les différents groupes ou les pages sur les réseaux sociaux), merci à tous ceux avec qui je partage de bons échanges dans la communauté et merci à La Poste quand la livraison se fait en temps et en heure. Et enfin bon courage et respect à tous ceux qui campent des nuits entières pour acquérir une paire.

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 48

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante huitième interview express, Elogary a des choses à vous dire…

Bonjour Elogary, présente-toi en quelques mots
Bonjour, je m’apelle Gary 29 ans, (oui pour ceux qui ne l’aurait pas encore compris, Elo est le debut du prénom de ma compagne et Gary le mien. Dans la vie, je suis mécanicien avion chez Air France, passionné de voyage, de sport, de ciné et bien sur de sneakers…
Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu des baskets aux pieds, sans doute grâce à mon père, féru de sport… Il m’a transmis, cet amour pour le sport en général, mais aussi cette fascination pour tous les sportifs d’exceptions, les grands de ce monde! Les Carl Lewis, Jordan, Maradona, Agassi, De la Hoya, et plus récemment Bolt, James, Federer, Messi et tant d’autres . Après en grandissant je me suis plongé dans le monde du hip-hop US, cote Est, cote Ouest, pas de préférence tant que ça sonne bien dans mes oreilles, le reste je m’en fous…
La sneaker pour moi, c’est donc un mélange de tout ça! Des athlètes, et rappeurs que tu « admires » qui portent des paires de fou, donc OBLIGATOIREMENT, tu plonges, dedans! Puis vient, un de mes premiers grand voyage: New York… et la « WAHOUUU » la claque! J’aime les kicks depuis jeune, mais jusqu’à la j’avais encore rien vu… C’est d’ailleurs assez marrant, car j’y ai amené ma compagne et ça lui a fait le même « choc », cette ville est vraiment particulière! Depuis, madame est aussi « piquée » que moi (rires)

Tu sembles brandir comme un trophée une Jordan V Raging Bulls. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
J’ai quelques paires que j’aime beaucoup et le choix a été dur mais c’est celui du coeur dirons-nous. Déja c’est une V un de mes modèles préférés chez Jordan Brand. Mais c’est surtout car la Raging Bulls est la première paire que j’ai acheté avec ma compagne quand on s’est installé ensemble. Elle aime beaucoup cette paire, c’est donc un petit clin d’oeil pour elle… Elle qui vient de m’offrir pour la Saint-Valentin, le plus beau des cadeaux…mon petit garçon… Je lui dois bien ça! Cette paire est donc un peu le symbole de notre histoire, de nos débuts à aujourd’hui, la paire est toujours la, intacte, comme notre amour!
Faudra peut-etre que je m’inquiète, quand la paire commencera à partir en miettes, dans quelques années ! (rires)

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire non, mais je me souviens que beaucoup de paires que m’achetaient mes parents étaient en connexion, avec le tennis. Mais celle qui m’a le plus marqué dans ma jeunesse, est la Adidas Streetball 95 (White/Black/Grey/Orange), j’en étais fou amoureux, je l’ai saigné sur le bitume… Comme beaucoup de paires à l’époque malheureusement. Par la suite, j’ai eu une période running, avec beaucoup de Air Max One et surtout de la Air Max Plus, cette tant décriée « requin » j’en ai eu vraiment beaucoup, mes parents été généreux parce qu’a 1000 francs c’était une sacrée somme! Avec ça j’ai porté aussi pas mal, de Stan Smith et Superstar et aussi les collections Adicolor dont je suis fan. C’était le début du « matching » pour moi. Quand sortait la paire, il y avait également le tee, la veste, je suis devenu un accroc complet!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Un peu des 2 très certainement, car j’aime la kicks depuis, longtemps maintenant. J’essaie de m’informer sur les marques et les modèles qui me plaisent. Ca c’est pour le cote passionné. Mais j’ai gardé beaucoup de paires, et ça c’est plus pour le coté collectionneur… L’un va t-il vraiment sans l’autre dans notre milieu??? C’est pas comme être passionné d’automobile par exemple, notre passion ne nous coute pas aussi chère qu’une voiture, donc c’est plus facile de collectionner, les paires de baskets… (rires)

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Camper 3 jours! C’est complètement dingue, de rester, 3 jours, 3 nuits dehors, pour une paire de basket, mais quand tu veux, tu peux, c’est le dicton non ? Et puis c’était un camp avec principalement des potes, donc les camps comme ça c’est les meilleurs! On se tape des grosses barres de rires, en sortant des dossiers sur les uns et les autres, en parlant kicks et en fumant la chicha. Mais niveau camp, un des meilleurs pour moi a été celui qu’on est parti faire à Londres, chez Supreme, un des plus durs aussi, car le temps a vraiment été pourri, mais qu’est ce qu’on a rit! (sourires)

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Beaucoup de gens disent c’est à cause des stars etc… Oui c’est vrai. Mais les stars de mon époque portaient aussi des sneakers, sauf qu’on les voyaient moins. Maintenant c’est plus, grâce à l’accès à internet, aux chaines de TV qui se multiplient, aux différents réseaux sociaux… Les marques ont capté le truc, tu prends telle ou telle personne ultra médiatisée, tu lui mets ta paire aux pieds et boooommm! Tout le monde sur, F.B, Insta, Twitter ou autres s’affolent et tu es sur que dans la semaine qui suit, tu as les retombées qui vont avec ! C’est un peu une overdose en ce moment, il y a trop de paires, ils sortent tout et n’importe quoi, n’importe ou et n’importe quand, avec souvent une qualité qui frôle le manque de respect! J’aime bien ce que fait Adidas en ce moment, la ZX Flux est vraiment pas mal, elle comporte des colorways efficaces, mais quand je lis qu’ils vont en sortir à peu près une quarantaine de couleurs différentes, en moins de 2 ans… C’est de l’abus! et toutes les marques font la même… On peut plus suivre!
Donc attention car tout le monde connait l’histoire de la poule aux oeufs d’or… Si tu l’a tue, y’a plus d’oeufs hein! (rires)

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Obligatoirement, ça rejoint un peu ce que je dis sur la question d’avant, à force de vouloir nous faire: acheter, acheter et toujours acheter et bien on sature! Donc oui je suis beaucoup plus sélectif, même si j’estime ne jamais avoir « acheter pour acheter », mais je suis encore plus regardant qu’avant, c’est vrai ! Maintenant, je suis plus à la recherche de certains modèles, que j’ai laissé passer certaines années, fautes de moyens ou autres… Des paires avec de vraies histoires, mais une petite G.R de temps en temps ça fait pas de mal non plus…(rires). Pour le reste, oui je pense etre un addict. De temps en temps je me dis ‘mince, ça fait un bail j’ai pas cliqué une petite paire »… Un vrai junky n’ayant pas sa dose, c’est pas pour autant que j’achète la première venue, hein! (rires). Mais j’aime bien, cette maladie quand même.
Je pense surtout que c’est parce que les sneakers sont à la mode. Demain, si la mode se tourne sur les chaussons, peut être qu’on inventera le terme de Chaussons Addict ! (rires)
Après, je me dis que l’on est tous, plus ou moins addict de quelque chose, mais tant que ça reste de la basket, ça va… En accord quand même avec le banquier! (rires)

Le mot de la fin ?
Portes ce que tu aimes et pas ce qu’aiment les autres!
Avec, un habituel « Rock don’t stock ». Car ta paire, dans la boite, personne la voit…

Crédit photos: Babylon
S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 51

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour ce cinquante et unième interview express, Alex a des choses à vous dire…

Bonjour Alex, présente toi en quelques mots ?
Salut Sneakers Culture, moi c’est Alex, 35 ans, amoureux de sneakers depuis tout petit… J’ai créé Sneaks Exchange début 2011 alors que je cherchais des plateformes d’échange/achat/vente de Sneakers Française sans trop trouver ce que je voulais… je ne m’attendais pas à une réponse aussi positive et nombreuse de la part des amoureux de la kicks… si bien qu’aujourd’hui nous sommes pratiquement 15 000 fans sur la page… Incroyable !!!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Aussi loin que je me rappelle j’ai toujours aimé les baskets !!! Je ne m’imaginais pas porter autre chose, je me disais que j’aimerais avoir un travail ou je pourrais porter mes baskets tous les jours… et j’ai finalement eu ce privilège Le sport a favorisé cela aussi, dés l’âge de 7/8 ans j’ai joué au tennis puis au basket vers 13 ans et ma passion pour les sneakers n’a fait que grandir années après années… je me demande souvent si je porterais des baskets toute ma vie ou si un jour je m’en lasserais et plus j’avance dans la vie et plus je me dis que je vivrais mon dernier jour avec une paire de basket aux pieds !

Tu sembles brandir comme un trophée la Kobe VI Barcelona Mango, As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette Kobe VI Mango fut un vrai kiffe !! Quand j’étais petit ma couleur préférée était l’orange ! C’est toujours une couleur que j’aime beaucoup d’ailleurs, lorsque je l’ai vu pour la première fois j’ai vraiment flashé dessus, la paire devait sortir en édition ultra limitée seulement dans quelques shops, une exclu Europe !!! j’étais déjà pessimiste quant à mettre la main dessus mais j’ai tout de même chercher et peu de temps après la sortie je suis tombé sur un vendeur sur un marketplace qui vendait la sienne… j’étais comme un fou, je l’ai touché plus chère que le retail mais beaucoup moins que les prix qu’on peux voir aujourd’hui !!! j’étais comme un gosse ! c’est une de mes paires préférées, probablement dans mon top 5 !

Te souviens-tu de ta première paire?
Oui je m’en souviens car c’est une histoire que m’a souvent racontée ma mère… Mes parents m’avait acheté une paire de Noël à scratchs, une paire toute blanche, je l’adorais tellement que j’avais dormi avec la première nuit ! j’étais vraiment fou de ces baskets que mes parents m’en ont acheté plusieurs paires, elles ont marquées mon enfance ! j’avoue ne pas trop me rappeler de ma première paire de marque ! je sais que jouant au tennis depuis l’age de 7/8 ans, j’ai eu dans les années 90, les Tech Challenge d’Agassi, les Pump Court Victory de Chang, les Duralite low… avant mes premiers amours en Nike Basketball/Jordan vers 1993…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je me vois plus comme un passionné, la sneakers est une passion que j’ai depuis tout petit mais on peux dire que j’ai pu commencer à m’acheter mes propres sneakers il y a une vingtaine d’années. La sneakers ça représente beaucoup pour moi, si je pouvais je n’aurais aucun mal à acheter une vingtaine de paires par mois… il y a tellement de choix aujourd’hui…

Pourquoi existe t-il un tel engouement pour la basket de nos jours ?
La loi de l’offre et de la demande, le marketing efficace des grandes marques comme Nike/Jordan notamment fait qu’aujourd’hui la basket est incontournable pour un jeune comme un moins jeune… tous le monde porte des baskets de nos jours, que ce soit en semaine pour ceux qui peuvent ou le week end pour les autres… Je ne pense pas que ce soit forcément un phénomène de mode, c’est simplement rentré dans les moeurs, c’est devenu naturel !

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le consideres- tu comme néfaste ?
Le resell, le sujet qui fâche beaucoup de monde… c’est un sujet bien épineux ! J’ai moi même combattu cette pratique dans sa partie abusive lorsque j’ai créé Sneaks Exchange en instaurant la règle des 6 mois qui consistait à mettre une limite de prix de revente de 50€ au dessus du retail maximum pour une paire sortie il y a moins de 6 mois !!! Ainsi cela empêchait pas mal de pratique abusive… mais pas le resell a proprement parlé… Tant qu’il n’y a pas d’abus particulier je ne suis pas contre, cela permet effectivement parfois de mettre la main sur des paires que l’on aurait pas forcément pu avoir lors de leurs sorties. Et puis à l’heure d’aujourd’hui l’offre est tellement pléthorique… plusieurs paires qui sortent chaque semaine… il y a encore une dizaine d’années on avait 5/6 sorties dans l’année, aujourd’hui c’est ce que l’on a par semaine… On ne peux plus suivre, il faut faire des choix !

Selon ton experience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
La différence s’est faite naturellement, pour ceux qui comme moi sont né entre la fin des années 70 et le début des années 80 nous sommes venu naturellement à la sneakers à travers la pratique du sport ou l’émergence du rap et de la culture hip hop… Aujourd’hui les jeunes arrivent dans un contexte économique formaté pour consommer ! ils n’ont pas les connaissances que nous avons pu acquérir au fil des années à travers l’émergence de tous les modèles mythiques qui à l’heure d’aujourd’hui sont encore ceux qui marchent le mieux… Regardez les rétro Jordan, une Jordan XI coloris OG se vend mieux en l’espace d’un mois qu’une collection complète de Lebron tout coloris confondus durant une année !!! C’est complètement FOU !!! la plupart des jeunes d’aujourd’hui n’ont jamais vu joué Jordan alors que nous avons été bercé par ses exploits retentissants !!! Cela ne veux pas dire que les jeunes n’ont pas de légitimité, on est tous passionnés, on a juste pas la même expérience… nous sommes plus réfléchis, de vrais amoureux de la basket…

Te considéres-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Sneaker Addict, Sneakerhead, Sneaker Lover, chacun se définit comme il veut, moi je suis un passionné, un amoureux de la kicks, on jongle tous sur les mots qui nous correspondent le plus mais au final on a tous une paire de kicks aux pieds, montre moi ce que tu portes et je te dirais qui tu es !!!

Le mot de la fin ?
Mon mot de la fin c’est PLAISIR, la sneaker doit être et rester un plaisir, et rien d’autre… Alors faites vous plaisir les amis ! Merci et longue vie à Sneakers Culture.

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Band of Brothers Part 59

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette cinquante neuvième interview express, Jean Luc a des choses à vous dire…

Bonjour Jean Luc, présente-toi en quelques mots.
Bonjour, Je m’appelle Jean-Luc et j’habite au Luxembourg. Je suis syndicaliste de deuxième génération et je peux dire que j‘ai le plaisir d’exercer mon Dream Job. Je chausse du 14-15US pour un petit 1m88. La taille de mes pieds est un vrai challenge au niveau sneakers lol.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Disons que j’ai commencé à m’intéresser aux sneakers déjà à école primaire. J’ai plein de souvenirs d’enfance liés aux sneakers, le jour ou un ami est venu en Jordan 8 Aqua et que je me suis dit que j’en voulais une aussi, les Air Max 93 d’un autre camarade de classe qui se remplissaient d’eau quand il pleuvait car il avait crevé le la « bulle d’air »et le souvenir de mes paires de Nike Pegasus, Icarus, et ma LA GEAR Regulator et mon Adidas Mutombo en 1994 et surtout ma première Jordan, la IX White Black Red qui m’a été offerte par mon père avec le tee-shirt assorti. Les copains à l’école rigolaient en me disant qu’elle ressemblait à une chaussure de boxe mais moi je l’adorais et ce fût une des premières paires que j’ai dû racheter. Ensuite, j’ai connu une longue phase ou je ne me suis pas intéressé au sneakers et j’y suis revenu grâce à un bon ami il y a 6-7 ans.

Tu sembles brandir comme un trophée une Lebron X Cork As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Disons que la Lebron James X n’est pas ma paire préférée mais cette Cork est la seule qui m’a vraiment plu et je l’ai acheté pour un moment exceptionnel de ma vie, le fait de savoir que j’allais devenir papa pour la première fois.Vu qu’il était impossible de boire une coupe de champagne pour fêter cela avec ma compagne je me suis dit qu’au lieu de faire voler les bouchons en liège ce serait cette paire de la même matière qui allait remplacer le bouchon de la bouteille. Et j’ai eu la chance de pouvoir la trouver à ma taille et à un prix décent qui n’est pas toujours facile. Je dois avouer que les détails sont exceptionnels et le liège en fait une paire hors du commun.

Te souviens-tu de ta première paire?
Je ne me souviens pas à 100% mais je crois que ce devait être une Nike Icarus.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je suis plus passionné que collectionneur. Je n’achète pas que pour le faite de posséder les paires mais je choisi les paires selon mes gouts et mes humeurs pour les porter et pour le plaisir des yeux car c’est surtout l’esthétique d’une paire qui me mène à l’acheter et non sa rareté ou l’engouement autour.
Il faut quand même avouer qu’en étant passionné et amateur de sneakers, à un certain moment ou un autre on commence à être un collectionneur et chacun à son niveau personnel et soyons sincère, qui d’entre nous n’apprécie pas la vue d’une belle collection de sneakers, telle que la collection d’Arnaud Mykicks qu’on a pu voir à Charleroi au Sneaker Event de nos amis belges. Donc je pense que je suis un peu des deux.

Qu’as-tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Au Luxembourg il n’existe pas encore beaucoup de shops qui vendent des sneakers qui me plaisent et encore moins à ma taille. Je n’ai pas fait des folies telle qu’un camp out mais le faite de faire des folies me semble tout à fait normal.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Je crois que grâce à la stratégie marketing de Nike et d’autres marques les jeunes voient de plus en plus de personnages publics, chanteurs, acteurs en porter et c’est devenu un statut symbolique pour beaucoup de jeunes. Et c’est sûr que les réseaux sociaux ont aussi accentué cet effet en médiatisant les stars, sportifs etc… en les rendant visibles 24h sur 24 et 7jrs sur 7 et en créant un engouement vis-à-vis de ces paires. Les jeunes d’aujourd’hui auront leur déclic en voyant les photos sur Instagram, FB ou Twitter mais je crois que ceux qui apprécient cette culture feront leur chemin sans par la suite s’intéresser aux paires que par le hype autour ou parce que des « people » en portent mais par le seul faite de leur gouts et humeurs Mais je n’y vois pas que du négatif, chacun a eu son déclic pour ceux de notre âge ça a été voire jouer Michael Jordan avec ses paires et des voire les amis en porter et au fur et à mesure chacun s’est crée son approche face à la sneaker culture.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Sélectif je l’ai toujours été vu que j’achète les paires qui me plaisent mais en n’oubliant jamais le côté impulsif du click rapide sur une paire et ensuite on se dit qu’on a fait une belle bourde comme mon Adidas DRose 3.5 en collabo avec Jeremy Scott lol et oui l’erreur est humaine…
Sneaker Addict? Non plutôt un amateur de sneakers qui aime porter des paires qu’il apprécie

Le mot de la fin ?
Rock! Don’t Stock!!! Sauf quand t’as doublé ou triplé une paire… Et un grand merci à toute l’équipe de sneakers-culture pour son travail!

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Band of Brothers Part 60

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixantième interview express, Mehdi a des choses à vous dire…

Bonjour Mehdi, présente-toi en quelques mots.
Coucou à tous, je m ‘appelle donc Mehdi, j ai 25 ans. Je suis né à Roubaix ( la ville la plus pauvre de France ! ), je travaille à la boutique Timberland/northface de Lille. Je chausse du 8/8,5 us , si je dis ça c’est que vous aurez bien compris que je suis un accro comme vous à la sneakers. Mes passions autres que la kicks : les vêtements, le football, le basket-ball, la photo, mais surtout les bons restos ! Hummm.. je pense être une personne sociable et à l’écoute, avec qui on peut partager. Vous pouvez me retrouver sous mon nom facebook ( Mehdi Cament ) vous y verrez en photo un petit jeune ressemblant à Disiz d’après les dires de mes amis.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker ( le sport, la curiosité du moment,,,) ?
Je pense que pour 90% des gens présents, on est devenu accro à la basket grâce aux modèles B-ball. Petit, je regardais sur Canal + la Nba avec George Eddy, j’ai eu immédiatement une admiration particulière pour Allen Iverson et Tracy Mc Grady, je m’empressais de regarder des photos de leurs paires sur Google et les passer au peigne fin. Je voulais donc LA MEME PAIRE que Mc Grady ou AI. ( ce fut la T-mac mais on y reviendra plus tard ). De fil en aiguille, on s’intéresse à la kicks telle que les Air Jordan, ou dans un tout autre domaine à la Nike SB. Ensuite on commence à regarder les blogs tels que sole collector, ce qui nous permet d’apprendre toutes les différentes histoires des différentes paires.

Tu sembles brandir comme trophée une NIKE SB DUNK TIFFANY LOW, as tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix ? Qu apprécies-tu dans ce modele ?
En effet je brandis la NIKE SB DUNK TIFFANY LOW, c’est mon modèle favori avec la Puma Staple Pigeon. Paradoxalement ma première paire n’était pas une Nike SB mais ce modèle me parle, quand je la regarde je suis comme envoûté, une sensation que je peux d’ailleurs pas expliquer car si je la rencontre à un event je l’achèterai encore et encore..  D’ailleurs à chaque fois que je croise à des events des SB addicts tels que : Costa Elie, Christ Off, Bapt’chill et Julien Chatelain, et le sujet qui revient le plus souvent en bouche c’est la Tiffany… Je trouve que ce mélange de bleu vif à l’œil contrasté de noir sur une ligne argentée lui donne l’un des plus beaux résultats visuels que j’ai vu jusqu’à maintenant sur une paire. Mais à croire que ce point de vue, pas beaucoup de personne le partage car elle a fini en solde au magasin Zeropolis à 74euros à l’époque. Mais grâce à la hype du modèle  high, (une mention spéciale pour Cyrielle qui se reconnaîtra) ce modèle rencontre un nouveau public et une nouvelle image grâce (ou plutôt à cause) de custom en tout genre.

Te souviens-tu de ta première paire?
Si on parle de b-ball pure c’était la 1 ére Adidas T-mac, la noire aux traits bleues pour jouer en club. Si on parle plus de lifestyle c’est la Jordan 3 PURE que j’avais réussi à avoir à Intersport pour 50 euros en solde… Ah nostalgie quand tu nous tiens..

 Es-tu un collectionneur ou un passionné ?

Passionné avant tout !! Le collectionneur vit dans le passé à essayer de faire perdurer l’histoire de la basket ou de garder intacte le jour où il a acheté sa paire.. Moi je rock !! Et puis cher collectionneur, porte tes paires ! T’inquiète pas mon ami, Jordan brand la ressort dans 2 ans.

Qu’as-tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
J’hésite, camper ou me mettre dans le rouge financièrement? A vous de voir…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Actuellement je vois la sneakers comme un business c’est dommage mais c’est comme ça.. Il y a tout d’abord les marques qui nous poussent à l’achat et la consommation, comment veux tu t’en sortir quand dans le même mois en release tu as 4 paires de Jordan, 3 paires de Asics, 2 paires de Air Max, 3 Kobe et 5 Lebron sans compter les programmes AIR FORCE 1 ID. Ensuite il y a les resseleurs qui veulent leur part du gâteau en essayant de se faire de l’argent ce qui est normal. Mais s’il te plait, si tu fais du ressel, fais les choses bien !! Ne fais pas comme Tony Parker qui a essayé de chanter alors que ce n’est pas son domaine.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de cœur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis sélectif si dans le mois il y a plusieurs releases et que je ne peux pas tout avoir, sinon je prend ce qui me plait à n’importe quel moment. Suis-je un sneaker addict ? Je ne sais pas.. Ce mot est devenu tellement vaste et a tellement de définitions différentes, qu’aujourd’hui je ne veux pas me mettre dans le même panier que certains.

Le mot de la fin ?
Avoir des belles baskets c’est cool, mais n ‘oublie pas de t’habiller aussi ! Ps : merci à Limol Max pour l’interview.

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Band of Brothers Part 63

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante troisième interview express, Mak a des choses à vous dire…

Bonjour Mak, présente toi en quelques mots ?
Salut Max et bonjour à tous, Mak Paro, animateur radio sur l’émission Street Diamond (Radio RGB) depuis environ 6 ans et animateur d’événements aussi bien culturels que musicaux.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Je pense que la sneaker s’est imposée à moi. Quand tu es jeune, tu portes des baskets pour aller à l’école et se sont les mêmes baskets que tu crames en jouant au foot, au basket et en sautant dans les flaques d’eau en toute insouciance. La basket était déjà au centre. Je suis originaire de Sarcelles où il y a eu, courant 90, le culte de la basket blanche + Levi’s 501 cartonné ou Jogging Lacoste. Ce n’était pas mon truc, moi c’était Jordan, Robinson, les cassettes NBA ou les commentaires de George Eddy qui me faisaient vibrer bien plus que les Boli, Ginola et consort. Le Hip-Hop des 90′ et les Baggys y ont aussi contribué. Pour l’anecdote, les petits du quartier, en nous voyant, aimaient souvent scander « Oh l’cainri, oh les cainris! ». Quelques années plus tard les baggys étaient à la mode et ils voulaient nous en vendre…

Tu sembles brandir comme un trophée la Jordan 7 (Bordeaux et Love of the game) , As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ce modèle ?
Traditionnellement, à chaque rentrée scolaire, j’avais droit à une paire de Basket. Je ne me rappelle plus de mes premières « Nikento » (chaussures sans « marque » lol) et autres paires qui ne me plaisaient pas ; par contre cette rentrée où, pour la 1ère fois, j’ai eu le droit de choisir ma paire, je m’en souviens comme si c’était avant hier. Après de longues recherches infructueuses, je suis tombé sur elle. Flamboyante, folle, la Jordan 7 Bordeaux. Super belle, mais trop chère pour le budget de ma mère qui m’a proposée d’autres paires. De part mon éducation je n’ai pas rouspété mais j’étais tellement dégoûté que j’ai préféré dire à ma mère que ce n’était pas grave et que je préférais ne pas prendre de paire. Elle m’a regardé et au final on l’a prise. J’étais super content. J’en prenais vachement soin, mais malgré cela, les mois passaient et la paire s’usait inlassablement et plutôt rapidement. Bien des années plus tard, mon grand frère (Deno i see you) m’avouera l’avoir « empruntée » de manière régulière… La Jordan 7 est, si je ne m’abuse, la 1ère Air Jordan sans référence visible à Nike, pas de grosse virgule, rien. Elle était à part. De plus elle est originale de part ses matières et le confort du chausson de technologie Huarache. J’ai aussi choisi l’édition « Love of the game » qui est la Jordan 7 Olympique avec un ballon de basket en forme de cœur sur le coté arrière de la paire. A cette époque Jordan est au top, il a enfin battu les Bad Boys (Detroit Pistons), c’est avant son Break et l’arrêt de la carrière de Magic (qui avait encore beaucoup à donner) et Larry Bird. C’est la création de la Dream Team des Jeux Olympiques de 1992. Une équipe incroyable, le basket était au top et les vrais Stars de Barcelone c’était la bande à Charles Barkley. Cette édition est aussi la seule arborant le numéro 9 du Maillot Officiel de The Airness. Pour finir, La NBA avait comme slogan « I Love This Game » et l’édition « Love of the game » représente un peu tout ça, ainsi que mon kiffe de la sneaker.

Te souviens-tu de ta première paire?
Arf! Ma première paire de « Marque » c’était une Adidas Torsion qui était juste au niveau de la taille et avait un ou 2 éléments couleur rose. LOL. J’étais dégoûté mais au final c’était une très belle paire que j’ai dû mettre un mois…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Les deux, j’ai des fois dans mes choix la légèreté du passionné et d’autres fois la folie, peut-être moins compréhensible pour d’autres, du collectionneur. Je peux chercher une paire à l’édition bien précise pendant des mois ou des années entre l’Europe et les U.S.A. Des fois il faut juste être patient, à l’affût et avoir un bon réseau ou de bons potes tout aussi passionnés.

Pourquoi existe t-il un tel engouement pour la basket de nos jours ?
Pour les anciens, hors la nostalgie, cela représente une constance. Quelque chose qui ne change pas et qui est connu dans le passé comme étant qualitatif. Un repaire fiable dans un monde qui, de nos jours, parait plus précaire. Le coup de génie du Marketing de Nike a été d’intéresser les non sportifs, non seulement en déclinant à foison les coloris, mais aussi et surtout en faisant appel aux stars du moment afin de porter leurs paires. Mais attention, ces stars ne font pas forcément des pubs « classiques ». La plupart utilise les réseaux sociaux pour montrer leur quotidien accompagné de paires exclusives ou qui vont bientôt sortir. Et comme tout le monde rêve d’être V.I.P tout en roulant en Clio…

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le considères- tu comme néfaste ?
Pour les personnes qui ne sont pas dans le milieu de la sneaker, il est important de signaler que le « resell » est un jargon que nous avons « francisé » et que nous pouvons traduire par revente. Il y a des « reselleurs » connus et « réglo », certains sont en passe de devenir des marques en France. Ce qui existe déjà aux U.S. Ce qui me gêne peu. Ce qui est peu tolérable c’est que les marques n’assument pas leur politique, ce qui crée un certain flou qui n’a rien d’artistique. Quand on a une politique de raréfaction de release en Quickstrike ou Hyperstryke, on en assume la distribution et ses conséquences… Si il y a des tensions à ce niveau, pour moi, c’est de la faute des marques et des distributeurs qui, au lieu d’établir des règles standards et bien lisibles pour chaque acheteur, préfèrent laisser aux acheteurs le soin de s’auto-gérer bon gré mal gré en rédigeant eux-mêmes une liste faisant foi de la soi-disant présence de chacun tout au long de l’attente. Le mec qui s’occupe de la liste a « ses gens » sur les réseaux sociaux et ils peuvent s’organiser sur la date et l’horaire, partir, revenir, être sur plusieurs listes en même temps, bref! Tout ça pour dire que c’est super litigieux. Pourquoi laissent-ils cela ainsi? N’assument-ils pas leur politique et peut-être la fiabilité de leurs employés? Ce monde est sans règles lisibles et effectivement je le trouve néfaste. Quand tu fais 2 mètres, un bon 46 et qu’un petit gars d’1m50 chaussant du 39 est devant toi sur la liste et prend ta taille… Si ils ont fixé comme règle « une paire par acheteur », il devrait ajouter « une paire à sa taille ». Et assumer eux-mêmes les listes, quitte à payer un employé pour qu’il vienne 4h plus tôt. Leur politique sur les « HS » et « QS » n’est pas à but commercial mais de la communication faite en nous utilisant comme panneaux publicitaires, vivant dans une file indienne désordonnée et galérant quel que soit le temps ou l’heure devant leurs boutiques et brandissant nos « trophées » dans la rue et sur les réseaux sociaux. Ils se servent de ce système pour susciter l’engouement et créer de la frustration chez les autres, alors qu’ils assument et mettent les moyens!

Selon ton expérience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Au niveau de la France, on a en général un gros problème avec l’histoire. Déjà qu’on a du mal à reconnaitre et assumer l’histoire de notre pays, alors quant à l’histoire du sport on est à des années-lumières des Américains ou des Anglais. Quand (pour prendre un exemple) l’Olympique de Marseille fête en 2013 les 20 ans de sa victoire en ligue des champions et qu’il manque une grosse partie de l’équipe qui a soulevé le trophée, ou encore qu’on n’apprend pas aux jeunes des centres de formation l’histoire de leur sport, je trouve ça grave. Va à Clairfontaine et demande leur qui est Juste Fontaine… S’ils n’ont pas de smartphone à proximité, ils te parleront de Justin Bridou… lol. A contrario va à L.A et demande qui est Jerry West à un jeune basketteur et il te montrera le logo NBA. C’est un peu ce qui se passe avec l’ancienne et la nouvelle génération de sneakerhead. Nous avons les connaissances et le savoir ; et si nous sommes nostalgiques, eux sont « pragmatique$ »!

Te considères- tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
De qui parle-t-on? De l’acheteur compulsif qui se « crack » et se ruine pour acheter l’avalanche de paires dernièrement sorties? Ou on parle du gars qui n’a peut-être qu’une ou deux paires, mais qui en prend soin avec le petit coup de chiffon et le respect dû à sa paire? Je n’ai aucune prétention, je suis un sneaker lover comme ma AJ7 Love of the game.

Le mot de la fin ???
Arrêtez de suivre les Ayatollahs de la sneaker sur le net les gars et les girls! Il faut s’instruire, partager et échanger, certes, mais fiez-vous à votre instinct et faites-vous vos propres opinions quoi qu’en disent ou pensent les autres. Merci à Max Limol et toute son équipe qui fait depuis tant d’années un travail phénoménal bénévolement. La rubrique Bands of Brothers est un peu l’infographie, le pouls régulier des consommateurs de France et de Navarre et elle a beaucoup de valeur en love et pas seulement… Donc les marques, payez-les! Facilitez leur l’accès à des paires rares ou à de grands personnages de cette industrie, ils méritent votre collaboration.

Pour finir: « Quelle est la différence entre un bon sneakerhead et un mauvais sneakerhead? Le bon sneakerhead kiffe les baskets, les prend et les chausse. Tandis que le mauvais sneakerhead kiffe aussi les baskets… et il les prend, puis les chausse! » #inconnus #chasseurs Traduction: On kiffe tous la basket donc ne vous prenez pas la tête. One Love.

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Band of Brothers Part 65

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante cinquième interview express, Marcus a des choses à vous dire…

Bonjour Marcus, présente-toi en quelques mots.
Bonjour à tous, Marcus 35 ans 2 enfants agent de la poste. Je suis un passionné de sport en général mais surtout de football et de basket.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Je suis venu par le biais du sport depuis petit j’ai toujours aimé les baskets. Etant jeune, je jouais au foot tous les jours avec mes potes, à l’époque tu avais une paire pour aller jouer et une paire pour l’école. Il fallait prendre soin des deux car elles devaient durer toute l’année scolaire, tu savais ce que tu avais aux pieds. Mais c’est en voyant les finales NBA 1991 que j’ai porté un intérêt tout particulier pour les chaussures des basketteurs et celles de Michael Jordan plus particulièrement voyant toutes les actions de jeu et ce qu’il pouvait réaliser avec ses baskets.

Tu sembles brandir comme un trophée une jordan VI. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Pour moi cette Jordan VI, c’est « the pair » la paire du 1er titre de Michael elle représente beaucoup pour moi cette paire, je la voulais depuis mes 13 ans mais le prix était de 999 francs, impossible de l’avoir, mes parents m’ont dit jamais de la vie on mettra autant d’argent sur une paire de basket. Ma mère m’a même dit tu attendras de travailler pour acheter une basket à ce prix là, la phrase est restée dans ma tête et je me suis dit un jour je les aurais, c’était ma quête du graal et je suis content d’avoir mis la main dessus lors de la réédition en 2000.

Te souviens-tu de ta première paire?
Je me souviens pas des paires, je me rappelle avoir eu des Adidas Starsky comme celle de Starsky et Hutch, sinon j’ai eu pas mal Cortez, malheureusement la semelle ne faisait jamais long feu quand je jouais au foot avec. Ma première grosse paire de basket a été une Adidas Torsion Artillery ça été ma première sneakers, ma vraie grosse paire. J’étais très content de l’avoir surtout que personne ne l’avait dans mon collège donc c’ était cool.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
je me considère plus comme un passionné, j’aime autant les chaussures de basket (Jordan,Lebron,Kobe,Barkley Robinson ,Pippen,Hardaway) que les running Nike, les Adidas (Campus,Samba,Stan Smith). j’aime voir la basket, savoir son histoire pourquoi ce coloris pour ce modèle, qui a été le designer, de quoi il s’est inspiré pour la créer.  J’essaie de me faire un plaisir une ou deux fois par mois, mais je ne suis pas un collectionneur féroce qui possède 300 paires chez lui, déjà faut la place de les avoir chez soi. C’est budget un investissement, il faut avoir les reins solides.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?

Je n’ai rien fait d’exceptionnel, je n’ai pas fait de camp out ni rien ressemblant à ça. Quand j’étais étudiant, j’avais un examen blanc et j’ai préféré le sécher pour aller chercher une paire de Jordan 5 Silver. Je me suis dit, il me la faut et je suis allé la prendre tant pis pour mon examen blanc j’ avais d’autres priorités.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Impossible de savoir réellement, mais il y a une explosion pour la basket assez incroyable. De nos jours presque tout le monde a une paire de Jordan aux pieds. L’engouement pour les marques a touché les femmes, les enfants, au point que certains modèles qui par le passé étaient exclusifs aux hommes touchent désormais toutes les catégories de consommateurs ce qui a boosté  le business des marques.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis devenu plus sélectif. Je choisi certains modèles, je fais l’impasse sur d’autres en fonction de la qualité du produit. J’ai de coups de coeur sur les modèles de mon adolescence que je n’ai pas pu avoir comme certaines Jordan, des paires de Barkley, des Robinson, des Pippen. Avec le temps et les rééditions on rattrape son retard je suis un petit sneakersaddict. Je regarde toujours ce que porte les gens que je croise, je lis pas mal d’article, je partage avec mes amis sur les réseaux sociaux les modèles que je porte et qui me tape dans l’oeil . Concernant le terme c’est vrai qu on devient vite addict (accro dépendant), on les bichonne, on les sort de temps en temps. On en veut toujours plus même si c’est parfois compliqué vu qu’avec toutes les sorties, on ne sait pas laquelle choisir. La basket est devenue une vraie drogue certains font des crédits en banque pour s’acheter des kicks. Moi, perso je n’irai pas jusque là. Ça montre jusqu’où certains sont capables d’aller pour acheter des baskets.

Le mot de la fin ?
Vivez votre passion pour la basket au maximun mais ne soyez pas dépendant d’elle…

Crédit photos: Babylon

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Band of Brothers Part 68

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante huitième interview express, Etienne a des choses à vous dire…

Bonjour Etienne, présente-toi en quelques mots.
Je m’appelle Etienne, j’ai 23 ans, je suis de la région parisienne, je m’intéresse à la basket depuis 4-5ans et notamment la marque Reebok, de cet intérêt j’ai créé le site pumpmylife.com.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
J’ai découvert la Sneakers durant les années danse electro ou « Tecktonik » pour certains, puisque dans le clip de Yelle « A cause des garçons » l’un des danseurs au début du clip porte une « pump » une Omni lite voltron. J’ai commencé à m’intéresser aux baskets en général, aux différents modèles puis avec le temps, j’ai opté pour un effet entonnoir, je me suis focalisé sur la marque Reebok et depuis je ne porte que ça, des Fury, des Omni lite, et J’en passe.

Tu sembles brandir comme un trophée une Reebok Insta Pump Fury coloris OG , As-tu une histoire particulière avec ces paires ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Quand j’ai commencé à m’intéresser à la Sneakers je n’aimais que les paires mid ou high, je ne portais que des Omni lite, Twilight zone ou Bringback de chez Reebok. Il y a un modèle que je n’aimais pas c’était la Fury. Puis durant un événement Sneakers, une amie m’a offert cette Fury. Et depuis je ne les quitte plus, je suis devenu totalement fan du modèle. J’ai commencé à chercher d’autres coloris, puis cette année pour les 20 ans du modèle et Reebok a lancé un programme de collaboration autour de la paire. Et à la sortie de ce programme j’ai commencé à n’acheter que ça, des coloris OG, des collaborations.

Te souviens-tu de ta première paire?
Quand j’ai découvert le système Pump je me suis dit il m’en faut une, ma première paire était donc une Omni lite metalic pack, je l’ai porté tout les jours et je l’ai même encore aujourd’hui en guise de souvenir, ce fut le début de tout, puis s’en est suivi d’une Air Max 1 paire que j’avais eu pour Noël car les prix étaient encore trop élevés pour me les offrir moi même.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je dirais un peu des deux. Je suis passionné par la marque Reebok, je m’intéresse à tout ce qu’elle fait, à ses prochaines sorties, aux différents systèmes de gonflage, d’amortissement et j’en passe, de cette passion est née mon site qui ne s’intéresse qu’à la marque. Mais je me vois aussi comme un collectionneur puisque j’essaye de réunir un maximum de paires ou d’éditions limitées appartenant aux mêmes packs ou mêmes boutiques, en effet j’essaye de réunir toutes les collaborations Solebox mais également toutes les collaborations sur des Omni zone depuis 2000 ou encore un maximum de collab Fury 20th. Et en essayant de réunir toute ces paires cela forme une collection, ma collection.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
La deuxième paire avec laquelle je suis venu est la Fury en collaboration avec la boutique berlinoise Solebox. Je voulais à tout prix cette paire et j’avais dit que j’irais la chercher. Je suis donc partie camper à Berlin, j’ai posé des congés exprès et j’ai pris l’avion un jeudi pour arriver le plus tôt possible. De plus pour les premiers campeurs une spécial box en métal était accompagnée avec la paire de quoi rendre le déplacement plus spécial.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
La basket est selon moi devenue un objet de la vie de tous les jours, en fonction des modèles celles ci se portent avec tout, un jean, un short et dans n’importe quelle endroit que ce soit au bureau ou au travail. Je vois le marché évoluer, en effet que se soit hommes, femmes, jeunes ou âgée, de plus en plus de personnes s’intéressent à la Sneakers, on le voit d’ailleurs tous les jours dans les rues de Paris le nombre de personne en basket. Malheureusement ce phénomène amène quelques effets négatifs comme un engouement trop important autour de certains modèles qui maintenant se retrouvent aux pieds de tout le monde juste pour l’avoir comme les autres, je ne retrouve plus chez certaines classes d’âge cette envie d’avoir la paire pour soi mais plutôt avoir la paire comme tel ou untel.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis beaucoup plus sélectif qu’avant, déjà parce que je ne m’intéresse qu’à une marque puis avec la conjoncture actuelle les prix tendent à augmenter d’années en années, je suis donc devenu plus sélectif sur les paires achetées. Maintenant je fonctionne beaucoup au coup de cœur et même si c’est dur quand une paire me plait énormément je met tout en œuvre pour me la procurer quitte à voyager, autant mêler l’utile à l’agréable.

Je pense que ce mot est à la mode car cela permet à certaines personnes de se sentir accepté dans une espèce de classe sociale, de groupe de personnes. Je ne me considère pas comme Sneakers addict car pour moi il y a le terme addict qui reflète le mot addiction, et l’addiction n’est jamais vraiment bénéfique Je suis plutôt une personne qui vit sa passion au maximum tant qu’on peut.

Le mot de la fin ?
« L’avenir n’est à personne, l’avenir est à Dieu. » Victor Hugo

Malaquin Etienne pumpmylife.com

S.A

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