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Nike Airship

Si on s’efforce d’associer Jordan à sa propre marque de chaussure, il y a forcément eu un avant. On pense naturellement à ces quelques mois de rookie pendant lesquels le jeune Jordan ne possédait pas encore son propre modèle, la célèbre Air Jordan I, qui fit son apparition en mars 1985. De novembre 1984 à mars 1985, le numéro 23 des Bulls a porté différents modèles avant de finalement trouver chaussure à son pied. La paire en question, c’est la Nike Airship. Une chaussure restée à tord tristement anonyme. En cause, le succès et la légende ayant entouré la Air Jordan I. A bien y regarder, la Nike Airship n’était en réalité pas si éloignée de ce qui deviendra par la suite sa signature shoes.

Pendant un peu plus de quatre mois, Jordan va évoluer avec cette paire de chaussures au pied. Il en portera 3 colorways: White/White, White/Red et Black/Red. Rendons à César ce qui appartient à César. La Airship n’aura jamais eu droit aux honneurs qu’a connu la Air Jordan mais elle mérite un chouia de reconnaissance ne serait-ce que pour avoir contribué un tant soit peu à la légende du plus fantastique joueur de basket de l’histoire.

N.B

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Connaissez-vous l’histoire de la Puma Clyde…

La genèse de la marque Puma remonte à 1924 lorsque les frères Dassler fondent une fabrique de chaussures de sport.

 C’est en 1968 que Rudolf Dassler (fondateur de Puma) fit la rencontre du joueur de basket Walt Frazier (New-York Knicks), appelé «Clyde» en référence à Bonnie & Clyde par sa façon de voler le ballon à ses adversaires. Joueur de légende sur le terrain, il était aussi un personnage original et atypique, connu pour ses excentricités vestimentaires dans les années 70-80. Clyde demanda alors à Rudolf Dassler de concevoir une paire de sneakers plate à son effigie.

La même année sortit la Puma «Suede» qui remporta un franc succès en athlétisme grâce à Tommie Smith aux J.O. de Mexico : conçues pour la performance et le style, cette chaussure en daim plate est simple mais esthétique. Elle porte le logo Puma Suede en doré sur le coté du laçage et un logo Puma au talon.

Pour répondre à la demande de Walt Frazier, Puma a choisi d’adapter la Suede aux attentes de celui-ci, et sortit la Puma Clyde en 1972 : Signes distinctifs, pas de sigle Puma au talon, semelle est plus fine et plus large, et cheville plus basse, le logo Clyde vient remplacer Suede sur le laçage.

Cette paire a remporté un succès pour le moins inattendu chez Puma, faisant des adeptes dans le monde entier. Business oblige, cela a incité beaucoup de marques à s’inspirer de ce modèle. La Clyde est une des chaussures cultes des années 80.

Aujourd’hui déclinée en un grand nombre de colorways, sa réputation n’est plus à faire. Ce modèle a réussi à sortir des terrains de sport pour devenir une basket urbaine. Adoptée tout d’abord par les skateurs, elle séduit ensuite les b-boys, les adeptes du reggae, les graffeurs et artistes en vue… Elle est ancrée dans la culture hip-hop.

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Lumière sur : La ASICS GEL LYTE III

La Gel Lyte III est une paire iconique de la marque à l’esprit sain dans un corps sain (Anima Sana In Corpora Sano). L’actualité et l’engouement autour de cette paire ne cesse de croitre depuis sa réédition en 2006 et les innombrables collaborations et nouveaux colorway qui ont suivi.

D’ailleurs, j’affectionne cette « création » très réussie (Gel Lyte 3 ‘’Total Eclipse’’) de notre cher Ronnie Fieg, sortie chez KithNYC.

Pourtant rien ne prédestinait cette paire de sneakers résolument running a devenir un objet de convoitise pour tout les sneakers-head de la planète (et surtout européens).

En effet l’ASICS Gel Lyte III, sortie en 1991 possède de nombreux atouts techniques clairement destinés au confort de l’amateur de la course à pied : système de laçage rapide, technologie gel lyte, midsole « triple density » pour un amorti optimal et surtout cette fameuse languette « coupée » en deux faite pour éviter les frottements inévitables des languettes classiques.

Alors pourquoi plus de 20 ans après sa création, l’ASICS Gel Lyte 3 est passée d’une paire Sportive à une paire Lifestyle ?

Premièrement, je met au défi n’importe lequel d’entre vous d’aller faire son footing avec… (Ce qui est aussi vrai pour toutes les autres paires running de l’époque) La technologie employée a en effet plus de 20 ans aujourd’hui

Deuxièmement, les combinaisons de matières et de couleurs sont infinies.

Troisièmement, cette paire a juste un shape dingue, aussi efficace qu’une AM1, une AM90 ou autre running légendaire de l’époque.

Bref, l’engouement suscité par cette paire débarquant tout droit du début des années 90 n’est pas très étonnant.

En attendant, admirez ces quelques collaborations, pour le plaisir des yeux…

T.L

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Decouvrez l’autre histoire de la Jordan VI…

Un peu d’histoire… la Jordan VI qui fête ses 23 ans de bons et loyaux services en cette année 2014 est une paire reconnue pour être une paire emblématique que Jordan portait lorsqu’il remporta son premier titre NBA face aux Lakers de Magic Johnson. Des 23 premiers pro-modèles de Sa Majesté, la Air Jordan VI est assurément l’une des préférées des aficionados. Sortie en 1991, la Jordan VI est une évolution de la Jordan V et la quatrième chaussure dessinée par le designer  produit Tinker Hatfield. Son inspiration au niveau stylistique reprend des éléments de la Jordan V comme la semelle icey, ainsi que d’autres éléments qui se retrouveront sur la Jordan VII comme le chausson intégral Huarache. Depuis la Jordan III, Tinker Hatfield avait pris pour habitude de s’inspirer de ce que pourrait lui suggérer his Airness au niveau technique et design de la chaussure. Pour La VI, Michael Jordan voulait un modèle plus clean en terme de style et matière car il appréciait avant tout la finesse des chaussures Italiennes qui était confectionné d’une seule matière et d’un seul empiècement qui était pour lui la référence mondiale, le nec plus ultra. Quand on regarde de plus près le modèle on remarque que les empiècements dessinent un 2 et un 3 sur le coté. C’est particulièrement visible sur l’extérieur du pied droit.

Lors de l’élaboration du nouveau pro- modèle de sa Majesté, toutes ces remarques et souhaits furent pris en compte. Au final au niveau design, la Jordan VI en comparaison avec la Jordan V fut plus légère et bien plus fine et plus pratique à enfiler grâce à une languette en néoprene intégrée munie de deux ouvertures visibles en caoutchouc à son sommet qui assure la respirabilité et un meilleur maintien du pied. On aperçoit un nouvel élément de design le Heeltab présent sur le haut du talon de la chaussure aidait au laçage en le rendant pratique et rapide. Pour la petite histoire, ce fameux élément design était inspiré du spoiler de sa Porche, ce qui était une première sur une chaussure de sport à cette époque. La jordan VI fut la première Air Jordan a posséder un contre fort ergonomique situé à l’arrière de la chaussure.

-L’un des changements techniques le plus important sur la Jordan VI est la présence de la suédine qui est un cuir synthétique donc meilleur marché qui permet au modèle de gagner en légèreté et en souplesse mais aussi d’optimiser les coûts de production. L’avantage avec la suédine c’est qu’elle permettait une meilleure tenue de la forme de l’empeigne chaussure. Par contre l’un des inconvénients de ce matériau cousue sous une mousse légère était la respirabilité car le synthétique est moins respirant que le cuir véritable. Pour procurer une meilleure respirabilité au modèle, Tinker choisit comme solution technique et esthétique de faire des trous d’aération sur une partie de l’empeigne du modèle et surtout sur la languette qui était chargé d’évacuer la transpiration.

-Comme sur la Jordan V,une partie la midsole est composée de caoutchouc transparent. L’outsole est aussi faite en partie de caoutchouc transparent, mais sa surface a été réduite par rapport à la jordan V, Tinker voulant encore apporter plus de stabilité et d’adhérence au modèle. Le logo Jumpman est présent sur la partie centrale avant l’outsole de la chaussure. Le principal attrait de cette gomme translucide était de rendre visible la technologie Air. Pour information, La Jordan VI sera aussi la dernière paire de Jordan avec la bulle d’air visible sur la midsole.

– La jordan VI est un modèle mid plus haute qu’une Jordan IV. La tige est particulièrement renforcée au niveau de la malléole et doublée en mousse qui confère au modèle un coté esthétique mais garantie une protection optimale de la cheville.

-Coté pub, c’est dans le spot pour la boisson énergisante Gatorade que l’on peut voir la Jordan VI, avec un slogan qui fera le tour du monde « I WANNA BE LIKE MIKE ». L’engouement autour du modèle dépassera toutes les attentes de la marque.

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-A la télévision c’est encore dans la série « le Prince de Bel Air » diffusée tout les soirs sur la chaine américaine NBC que Will Smith alias « le Fresh Prince » assure la promo de la jordan VI qui apparaitra dans plusieurs épisodes de la série ce qui contribua à la rendre encore plus populaire.

-Sur le terrain, les objectifs de la saison sont clairs, gagner un titre que Jordan convoite depuis qu’il a goûté aux deux finales de conférences perdues contre les Detroits Pistons en 1989 et 1990. Son coach Phil Jackson lui suggère d’impliquer encore plus ses coéquipiers car le constat est cinglant : il n’est pas en mesure de gagner un titre de champions juste par son seul talent. Michael Jordan est de nouveau le meilleur marqueur de la NBA avec une moyenne de 31.5 points par match pour la cinquième fois consécutive et sera élu MVP de la saison régulière pour la deuxième fois de sa carrière. Le bilan de la saison pour les Chicago Bulls est de 61 victoires pour 21 défaites meilleure saison de l’histoire de la franchise jusqu’alors. Il remporte la finale NBA 4 victoires à 1contre les Los Angeles Lakers de Magic Johnson et glane au passage son premier titre de MVP des finales, c’est la consécration et le début de règne pour des Bulls qui marqueront les années 90.

En résumé la Air Jordan VI a été la sneaker la plus vendue de la gamme Air Jordan. De toutes les Air Jordan sorties jusque là, elle fut considérée comme la plus adaptée à la pratique du basketball. Techniquement elle fut pensée pour le jeu avec un design avant-gardiste et en terme de sensation, le chausson était proche du pied et léger. le développement du modèle fit l’objet du dépot de plusieurs brevets par Tinker Hatfield, cependant, on notera au passage une possible inspiration de l’Adidas torsion Artillery aux niveaux des encoches de la midsole. Seul le modèle OG black Infrared possédait le 3M réfléchissant visible sous une partie de l’empeigne. En ce qui concerne le coloris Carmine, il reprend la thématique des Chicago Bulls au niveau couleur. Jordan portera la Carmine pendant la première partie de la saison 91/92 jusqu’au All Star Game 1992 ou sera révélé la Jordan VII, septième opus de la dynastie Jordan…

Crédit photos: Babylon

S.A

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Movies starring Air Jordans – Do The Right Thing

Témoin d’une époque et emblème de toute une génération, la Air Jordan a souvent obtenu un rôle de figurant sur le petit ou grand écran. Elle est apparu de façon notoire dans Space Jam mais aussi plus furtivement comme dans Do the Right Thing, The Fresh Prince of Bel Air ou plus récemment Hancock. Sneakers Culture revient sur ces films ou séries TV qui ont mis à l’honneur la plus emblématique paire de basket de l’histoire. Aujourd’hui, coup de projecteur sur Do The Right Thing de Spike Lee.

Do The Right Thing est l’un des films les plus controversés de la fin des années 80. Sur font de music rap et de clichés de l’époque (ghetto blaster, vêtements ethniques…), le film raconte l’histoire des rapports de force entre minorités dans le quartier de Brooklyn.

Le film déroule la journée de différents habitants du quartier rendus irritables par la chaleur insoutenable qui règne dans les rues. Les esprits vont vite s’échauffer et amener les différentes communautés résidentes à se provoquer verbalement. Mookie (Spike Lee) est un jeune livreur de pizza partagé entre sa communauté afro-américaine et Sal, son employeur américano-italien tenancier d’une pizzeria. La tension monte à mesure que la journée avance avec en point d’orgue l’affrontement entre Radio Raheem et Sal. Ce dernier, irrité par la musique propulsée par le boombox du jeune homme, en vient à lui détruire son matériel avec une batte de baseball. S’en suit une altercation entre les deux protagonistes stoppée par l’intervention des forces de polices qui vont commettre l’irréparable en provocant involontairement la mort de Radio Raheem.

La communauté afro-américaine emmenée par Mookie met à feu et à sang la pizzeria de Sal avant d’être dispersée par les forces de police. Le lendemain, Mookie part chercher son salaire de la semaine et parvient à se réconcilier avec son patron qui à tout perdu.

La légende dit que Mookie aurait décidé de s’en prendre à la pizzeria pour protester contre la mort de Radio Raheem mais également pour protéger Sal d’une éventuelle agression physique dont l’issue aurait probablement été fatale. Finalement, le film amène à réfléchir sur la nécessité ou non d’user de la violence pour défendre une cause. Vaut-il mieux écouter un Martin Luther King, artisan de la non-violence, ou celle-ci a-t-elle finalement une légitimité dans certaines situations irrévocables comme le prétendait un Malcom X ? Le film se termine d’ailleurs par une citation de chacun de ces deux personnages connus pour avoir défendu la cause afro-américaine aux Etats-Unis.

Objet de très nombreuses controverses, Spike Lee s’est toujours défendu de vouloir provoquer des émeutes comme certains hommes politiques l’ont prétendu à l’époque du film. D’émeutes il n’y a d’ailleurs jamais eu.

Ce film est emblématique car il met en avant nombre de clichés de l’époque comme la volonté qu’avaient les jeunes de maintenir leurs chaussures de sport les plus propres possible et le plus longtemps possible. Cette tendance perdure encore aujourd’hui. Elle est encore très présente dans le milieu des sneakers addicts. Les Air Jordan ne font pas exception à la règle.

Les Air Jordan sont omniprésentes à deux moments du film. D’abord lorsque Buggin’ Out se fait marcher sur le pied, il en devient malade et est prêt à en découdre avec le malheureux qui à involontairement salit ses Air Jordans IV. Il s’agit probablement du passage le plus connu du film illustrant parfaitement l’état d’esprit régnant dans les quartiers populaires du Brooklyn de l’époque. On retrouve les Air Jordan une seconde fois, lorsque ce même Buggin’ Out s’arrête dans la rue pour nettoyer avec une brosse à dent les salissures encore présentes sur ses Jordan.

De ce passage emblématique du film est née une complicité entre la marque Jordan et le film, complicité renforcée il est vrai par la passion de Spike Lee pour le basket-ball. Brand Jordan a plusieurs fois emprunté le thème du film dans ses créations. C’est le cas des Air Jordan Spizike « King County » par exemple.

Do The Right Thing est un Must See, un Must Have. Un chef d’œuvre qui n’a pas pris une ride et qui vous amènera à réfléchir, par vous-même, plutôt que d’écouter ces insidieux donneurs de leçon qui jalonnent notre existence. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

N.B

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Ce que vous ne savez pas de la Jordan V Grape…

Sortie en 1990, rééditée en 2006, la Jordan V Grape fait son retour ce mois de mai 2013. Elle est considérée comme le premier colorway « lifestyle » de la gamme Jordan. Les premières images officielles apparaissent lors de la traditionnelle séance photo que la marque s’impose à chaque sortie de paire. L’on y voit Michael Jordan, les Grape aux pieds, dans un gymnase en train de shooter, entouré par trois autres joueurs. Tous les trois sont chaussés de Nike Flight 90, tandis que Jordan, lui seul, porte les Nike Air Jordan V Grape.

On peut distinguer d’ailleurs sur cette photo l’inscription « Flight collection », qui était encore la collection sortie par Nike cette année là. Mais Jordan et ses Grape sont bel et bien mis en avant sur cette photo : démarqué des trois autres joueurs, statiques et habillés de couleurs ternes, Jordan seul est en plein shoot, vêtu d’une tenue plus colorée (aux couleurs de la Grape), il domine. Nike, par cette évidente mise en avant de Jordan confirme que son poulain est en train de devenir le véritable fer de lance de la marque.

Petit paradoxe malgré la photo, Jordan ne jouera jamais aucun match officiel avec Grape aux pieds.

 

Sur le plan publicitaire, Jordan est également de nouveau associé à l’entreprise General Mills qui produit les céréales Wheaties, un véritable basique du breakfast américain, au même titre que notre café national. L’accent est mis cette fois ci sur l’adhésion au fameux programme Flight Club Jordan, mis en place par Nike, qui proposait par le biais d’une inscription papier à l’époque, de recevoir entre autres, une lettre personnelle de Michael Jordan, une carte de membre du programme Flight Club, une photo dédicacée, un poster de sa majesté, un tee shirt officiel de membre, un abonnement à la newsletter officielle de la marque, et surtout la chance de pouvoir accéder aux éditions limitées du programme Flight Club. Mais le plus intéressant dans ce package était le calendrier également inclus, qui présentait mois par mois, des photographies des campagnes publicitaires précédentes, ainsi que les stats et les faits marquants de la carrière de « His Airness ».

Mais revenons au colorway de la Grape… Celui-ci semble tout droit inspiré des couleurs de la franchise NBA des Charlottes Hornets. Clin de l’oeil de Jordan qui pour la première fois dans l’histoire de sa marque, rend hommage par le choix d’un colorway « lifestyle » à une franchise américaine. Le premier d’une longue série…
L’aspect « lifestyle » de la paire est encore appuyé, volontairement ou non, par sa médiatisation dans la série Le Prince de Bel Air. L’extravagant Will Smith la portera pendant plusieurs épisodes, et il l’arborera même fièrement assis sur un fauteuil d’époque, se faisant servir par le dévoué Jeffrey … Stratégie commerciale ou non, le placement produit sur la chaîne NBC semble parfait !

Pour en revenir à la paire ; La Air Jordan V est la troisième chaussure de la ligne dessinée par Tinker Hatfield. La sneaker a été inspirée par le style de jeu de Jordan. Hatfield remarque que Jordan se déplace sur le terrain comme un avion de chasse et décide donc de baser la conception de la Air jordan V sur le P-51 avion de combat Mustang utilisé dans World Seconde Guerre mondiale.

La Air Jordan V a été conçue avec plusieurs caractéristiques non encore employés dans la ligne de Jordan. Une partie du midsole est composée de caoutchouc transparent (transparent rubber), et surmontée de motifs en forme de flamme. Tinker Hatfield incorpore le traitement « transparent rubber » sur la sneaker, en s’inspirant de la Nike Air Mag qu’il avait dessinée pour le film Retour vers le futur 2. La languette de la chaussure est gris réfléchissants (3M) avec le logo Jumpman brodé. Ce logo Jumpman se retrouve également sur l’outsole de la chaussure. Le lace-lock est introduit sur la Air Jordan V, ce qui facilite le laçage. Les grilles latérales d’aération apparues sur la Air Jordan IV sont reconduites sur cette sneaker. Comme sur ses devancières Air Jordan 3 et Air Jordan 4, l’unité Air sole est visible au niveau du talon. Le colorway présenté est Grape White / Grape Ice – New Emerald, La Air Jordan V a été la sneaker la plus vendue de la gamme Air Jordan. Elle était également considérée comme la plus adaptée, tant en terme de durabilité et design, que pour la pratique du basketball, parmi toutes les Air Jordan sorties jusque là.

Coté sport, Michael Jordan réalise une première en carrière le 20 Mars 1990, quand il marque 69 points contre les Cleveland Cavaliers. À l’époque, c’est le neuvième plus haut score de l’histoire de la NBA. Les Chicago Bulls dépassent leur ratio de la saison précédente avec 55 victoires. Michael Jordan est de nouveau le meilleur marqueur de la NBA avec une moyenne de 33,6 points par match. En plus d’atteindre le plus haut score de la ligue pour la quatrième fois consécutive, Michael Jordan participe à son sixième All-Star Game. Les Chicago Bulls se qualifient pour les playoffs, mais sont éliminés par les Detroit Pistons, pour la troisième saison consécutive, dans le septième match. Un échec qui laissera la place bientôt à des Finals de rêve…

S.A

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