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Et si on vous parlait de l’histoire de la Stan smith…

Qui n’a jamais entendu parlé de la Adidas Stan Smith ? C’est la paire qui transcende toutes les générations depuis les années 60. La Stan Smith est la basket iconique à plus d’un titre de la marque Adidas. Elle demeure l’une des paires les plus connues

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PONY “City Wings” is back

La « City Wings » is back. La quoi ? La « City Wings » ! Depuis le 15 août 2013, la plus légendaire paire de basket jamais conçue par la compagnie New Yorkaise PONY est en effet de retour dans les shops. Ca ne vous parle sans doute pas, mais rassurez vous

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Reebok Pump, Modèle emblématique de Reebok

Modèle emblématique de Reebok, la première Pump sort en 1989. Cette technologie est le fruit de la collaboration entre Reebok et Paul LitchFiel, designer industriel. Au moment de leur sortie en 1989, ces sneakers sont très onéreuses, les plus chères du marché.

Le système Pump consiste à gonfler des poches d’air, placées dans le midsole, la languette ou autour de la cheville, à l’aide d’un bouton de pression/pompe qui peut prendre la forme, par exemple, d’un ballon de basket ou d’une balle de tennis. Ce principe s’adapte parfaitement à toutes les morphologies et garantit le meilleur maintien possible. Généralement, les sneakers disposant du système Pump y associent les technologies d’amorti ERS (Energy Return System) ou Hexalite.

Ailier-shooteur des Atlanta Hawks, Dominique Wilkins est le premier basketteur à porter des Pump en NBA : les Reebok Pump Bringback. Tête de pont de Reebok dans son sport, notamment depuis son duel avec Michael Jordan lors le concours de dunk du All-star Game de 1988, il contribue fortement au succès du système Pump en le popularisant au fil de ses performances. Reebok connait un nouvel élan pour les Pump, quand en 1991, l’arrière des Boston Celtics, Dee Brown, s’impose dans ce même concours, avec des Omni Lite aux pieds.

Rapidement, la technologie Pump est adaptée sur des sneakers de running, puis de tennis. Michael Chang, figure emblématique de la firme à l’Union Jack sur les courts et vainqueur de Roland Garros en 1989, en adopte à son tour au début des années 90 : les Pump Court Victory.

En 1993, Reebok lance sur le marché un modèle destiné au running, qui deviendra un classique : l’Insta Pump Fury. Cette sneaker est innovante dans sa conception et dans son design. À l’instar, des Puma Disc, elle ne comporte aucun système de lace-up. Le maintien est uniquement assuré par les poches d’air Pump qui englobent le pied. Le cushioning est assuré par l’Hexalite. Outre le bouton de pompage, la première Fury pouvait se gonfler avec un pistolet muni de capsule d’air. La sneaker rencontre immédiatement un fort succès sur le continent asiatique, notamment grâce à de nombreuses releases en collaborations. En Europe et en Amérique du Nord, la Fury mettra plus de temps à s’imposer durablement dans le paysage des kicks addicts.

Le système Pump est ensuite décliné pour d’autres sports, comme le football américain, le cyclisme ou le Hockey sur glace. Désormais en contrat avec Jordan Brand et adepte de sneakers, le catcheur de la WWE John Cena a lui aussi porté les Pump Bringbak lors d’un combat.

Les Reebok Pump sont aujourd’hui parmi les modèles de la marque connaissant le plus de sorties retro, en General Release ou en séries limitées. En 2012, l’Insta Pump Fury a connu une réédition de son colorways OG (red / citron) et limitée à 2012 exemplaires numérotés.
Basket, tennis ou running, les Pump sont généralement les modèles choisis par les shops ou les designers lors de leurs collaborations avec Reebok.

L.K

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Quand Jordan portait du Adidas et du Converse

MJ et les chaussures Jordan s’est une longue histoire de 27 ans qui s’est très vite tansformée en une superbe saga commercial. Seulement, avant d’opter pour du Nike et de signer un contrat avec la firme de Phil Knight

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Mickael Pietrus Peak

Voici l’une des paires qui ravit ma collection et qui fait partie de mon top 20 sneakers. Mickael Pietrus a designé sa première paire de sneaker quand il était sous contrat avec la marque Peak dans laquelle il a réuni plusieurs points marquants de sa carrière… voila son histoire :

“J’ai obtenu la possibilité de créer mon propre modèle et de participer à son design, car je voulais une chaussure qui me corresponde, et qui retrace mon parcours, c’est un projet que j’ai pris très à cœur. En effet la paire était parée d’un colorway bleu et blanc faisant référence aux couleurs du club des Orlando Magics. Elle symbolisait aussi le Golden Gate Bridge de San Francisco : le toe box était composé d’une fine toile élastique sur laquelle était placé le logo Peak. Les rayures marrons sur cette toile représentaient le Golden Gate Bridge, et à l’arrière de la chaussure, on distingue des barreaux blanc qui symbolisent là-encore l’armature métallique du Golden Gate Bridge. A l’intérieur de la languette, le chiffre 64 représente le département des Pyrénées Atlantiques, où se trouve la ville de Pau, où j’ai également joué. Il fallait aussi que la paire fasse référence à la Guadeloupe. Du coup la semelle intérieure représente la carte de mon île. C’était important pour moi. Je suis fier également que beaucoup de joueurs NBA portent cette paire, même s’ils n’en connaissent pas l’histoire et toute sa symbolique. Au final, cette paire me ressemble vraiment.”

Mickael Pietrus

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Air Jordan 1 (1994)

La rubrique Sneakstory vous offre la possibilité de raconter une anecdote ou une histoire sur ce que vous avez fait de plus fou pour avoir une paire…

SI VOUS VOULEZ SAVOIR COMMENT J’AI ACQUIS MA AIR JORDAN 1 (1994) LISEZ LA SUITE…

 En Juillet 1994, alors qu’internet, ebay ou encore les réseaux sociaux n’existent pas encore… je reçois un courrier d’un de mes correspondants amateur de belles kicks qui habite Puerto Rico et qui m’annonce” You’re not going to believe this Max, Air Jordan 1 is out again…Et la je me remémore toute mon adolescence, les interminables parties de Basket-ball juste qu’a plus soif, les soirées avec les amis qui se décidaient après les matchs et naturellement toute l’effervescence qui entourait le phénomème Michael Jordan. Pendant dix bonnes minutes je reste figé, quelque peu contemplatif voire hagard, le courrier à la main…Et soudainement, je n’ai qu’une idée en tête, IL ME FAUT POSSEDER CETTE PAIRE A NOUVEAU.

Pour moi c’était un peu comme un retour dans le passé, une période ou mes potes et moi même avions encore cette insouciance de penser que l’avenir nous appartenait et que nous avions bien notre destin en main et que rien ne pourrait nous arréter. Mais il y avait en nous cette curieuse passion qu’on ne nommait pas, bien plus tard je découvris que nous étions des “sneaker addict”. Bref, pour en revenir à mon récit, sans réfléchir aux conséquences, me voila parti pour l’aéroport ou j’achète un billet aller retour pour l’ile de Puerto Rico j’ai juste le temps d’informer mon meilleur ami en lui demandant de m’excuser au boulot et surtout ne n’en toucher aucun mot à mes parents.

Quand je m’apprête à prendre place au bord de l’avion, je ressens une montée d’adrénaline !!!! Une impression de toute puissance, un peu comme si il me fallait cette paire pour faire revenir à ma conscience mes souvenirs d’ado ou peut être je commençais à devenir un Sneaker Addict, qu’en sais-je ??? (1994 c’est l’année des premières éditions des rétro Jordan ).

Pendant la traversée, j’étais totalement azimuté à l’idée de ne pas pouvoir acquérir mon précieux. Une fois arrivé, le passage en douane fut bref… En effet je n’avais pas pris la peine de prendre une valise…Que déjà Je me dirigeais à toute allure en taxi à San Juan au Foot Locker que m’avait désigné mon correspondant dans sa lettre. Et la j’allais vivre vivre une émotion intense, La paire pour laquelle j’avais accompli ce voyage, était devant mes yeux pour le modeste prix de 20 dollars US car elle ne se vendait pas plus que ça…
Je pris au final trois paires, une destinée à être portée, une autre que j’allais conserver et une troisième destinée à un ami.

Tout ça pour vous dire que je considère ma passion pour la sneaker comme le témoignage du temps qui passe…. mais qui ne se rattrape jamais.

Crédit photo: Babylon

Limol Max de sneakers-culture.com

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Jordan IX Olive le colorway le plus sous-estimé de la gamme Jordan brand…

La Air Jordan IX ou Air Jordan 9 est encore le fruit du travail de l’équipe dirigée par Tinker Hatfield. Inspiré par la culture nippone lors d’une tournée en Asie effectuée en compagnie de Michael Jordan, Hatfield a intégré des éléments de design japonisant, afin de donner un aspect minimaliste à la sneaker.

Après Spike Lee (Mars Blackmon) et Bugs Bunny, la campagne publicitaire de la Air Jordan IX met en vedette Steve Martin, sur fond de théorie du complot et de fausse retraite de Michael Jordan.

Dans la galerie de photos qui accompagne l’album Thug Life (Thug Life : volume1), on peut voir Tupac Shakur avec la Air Jordan IX White-Black-True Red . Dans le film « Les Chenapans » (« The Little Rascals » en VO), on remarque que le personnage Butch, « la terreur du quartier », en porte également.

 Choc pour le monde du sport, le 6 octobre 1993, plus d’un mois avant la sortie de la Air Jordan IX, Michael Jordan annonce qu’il quitte la NBA et arrête le basketball, alors qu’il n’a pas encore 31 ans. Le joueur est affecté par la mort de son père, assassiné pendant l’été 1993 en Caroline du Sud. Décision prise, la déclaration officielle de son retrait intervient la veille de l’ouverture du camp d’entraînement des Chicago Bulls.

Souhaitant honorer la mémoire de son père, qui rêvait que son fils devienne joueur de la Ligue Majeur de Baseball (MLB), en février 1994, Michael Jordan s’engage chez les Chicago White Sox, franchise appartenant à Jerry Reinsdorf, le propriétaire des Chicago Bulls. Après l’entraînement de printemps, MJ est affecté en Ligue mineure, chez les Birmingham Barons.

 Bien que la Air Jordan IX soit la première de la ligne à ne pas être portée en compétition NBA, une version modifiée munie de crampons a été spécialement créée pour le baseball.

Curieusement, c’est une Air Jordan IX qui a été sélectionnée pour la statue représentant Michael Jordan, trônant devant le United Center, la salle des Chicago Bulls. Tinker Hatfield justifie ce choix par le fait que la sneaker représente le joueur en tant que super-star mondiale.

Voulant marquer la célébrité internationale de Michael Jordan, le designer a fait ce commentaire à propos de la sneaker : « La Air Jordan IX représentait la globalisation de la marque Air Jordan. Tout le monde à travers la planète voulait être comme Mike. Pour porter une attention particulière, sur la semelle de la chaussure, nous avons intégré des mots de différentes langues du monde entier décrivant l’esprit sportif de Michael Jordan et ce qu’il a fait pour le monde du sport. »

Sur la chaussure gauche, les mots suivants figurent au niveau de l’outsole : « Uhuru » en Swahili (Indépendance); « Cвобода » en Russe (Liberté); « Cпорт » en Russe (Sport); « Athletisch » en Allemand (Athlétique); « Muundaji » en Swahili (Espoir).

Toujours au même endroit, la chaussure droite est parée des mots suivants : « Intenso » en Italien (Intense); Liberté en Français; « Freedom » en Anglais (Liberté); « Anmutig » en Allemand (Gracieux); « Fuerza » en Espagnol (Force); « Dédié » en Français.

Figurent également deux symboles japonais signifiant « Monde » et « Sport ».

Au niveau du talon, on retrouve le Jumpman sur un fond de soleil levant, placé au dessus du numéro « 23 ».

Côté technique, la Air Jordan IX Olive est pourvue d’unités Air-sole encapsulées (non-visibles) sous le talon et sous l’avant du pied, accompagnées d’une semelle intercalaire en polyuréthane. Elle introduit dans la ligne le dynamic-Fit, un chausson intérieur proche du système « Huarache ». Un nouveau système de laçage est également utilisé sur la sneaker, le « one-pull », améliorant encore le maintien. La Air Jordan IX olive a connu deux  releases retro, ce fut en 2002 et en 2012, elle reste à ce jour un des colorway les plus sous-estimé de la gamme Jordan brand.

S.A

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Coup de projecteur sur la New Balance 1500

Coup de projecteur sur la marque New Balance et un de ses modèles iconiques : la New Balance 1500.

Destinée au running, la 1500 est apparue en 1989. Plus avancée technologiquement que d’autres modèles de la gamme  (576 et 577), la 1500est décrite par New Balance comme étant « the closest thing yet to the perfect running shoe » ! Il est vrai que la 1500 est un modèle particulièrement confortable, agréable à porter et qui se marie parfaitement aux divers chino, jean, short, legging, caleçon, slip… Cuir, suède, cuir perforé, cuir retourné, vinyle, mesh, tous les ingrédients sont là pour obtenir une paire de sneakers avec une silhouette pure, dotée d’une qualité irréprochable. De nouveaux coloris voient le jour pour le plus grand bonheur des fans et les collaborations sont en général très réussies.

Quelques exemples pour le plaisir des yeux :

New Balance 1500 x La MJC x Colette « Vivre sans temps mort »

New Balance 1500 x Nice Kicks

New Balance 1500 x UNDFTD

New Balance 1500 x La MJC x Colette

Pour la petite histoire, la New Balance 1500 fut, en Angleterre, la première running de la marque à dépasser le prix plafond de 150 Livres Sterling. Cela s’explique en partie par le type de matériaux utilisés pour la fabrication de la paire mais aussi parce que la firme originaire de Boston fabrique 70% des modèles commercialisés en Europe dans sa superbe usine de Flimby en Angleterre. Le site de Flimby est un véritable monument de la running New Balance. En effet, cela fait 30 ans que la marque produit ses running premium dans cette usine et permet à nos belles NB 1500 d’arborer un très classe « MADE IN ENGLAND » sur la languette…  C’est le 23 août 1982 que Flimby démarra son activité avec 40 employés. Aujourd’hui, ils sont 210 personnes à produire 28000 paires par semaine.

Comme on aime à le répéter, le running c’est la base, alors ne boudez pas votre plaisir avec ces jolies modèles et offrez de la diversité à vos pieds !

 Sneakersement votre !

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C’est grave Docteur ?

Si vous claquez 400 euros par mois en sneakers, s’il vous est déjà arrivé de camper pour une paire ou si vous avez dédié une pièce entière de votre appartement à ce que le commun des mortels considérerait comme de vulgaires boîtes à chaussures, c’est que vous avez  fait votre entrée dans l’invraisemblable famille des Sneakers Addicts. Vous ne savez pas ce que cela signifie ?  Nous avons listé pour vous les principaux symptômes de ce qui peut passer pour une passion, une obsession ou un peu les deux à la fois. Attention, la liste n’est pas exhaustive. Vous êtes prévenus !

********************

-1- Vous possédez du matériel de camping, mais vous n’en avez pourtant jamais fait.

-2- Vous vous amusez à lister, inventorier, numéroter vos boîtes. Les cas les plus graves vont jusqu’à apposer une photo de la chaussure sur la boîte de ladite chaussure.

-3- Vous avez très gracieusement concédé 1m2 de votre dressing à votre femme. Le reste? C’est pour vos sneakers !

-4- Vous passez votre temps à photographier vos sneakers… et au passage vous avez élu inventeur du siècle celui qui a eu l’ingénieuse idée d’équiper votre smartphone d’une fonction appareil photo.

-5- Vous avez prouvé à votre femme le jour même de votre mariage qu’elle n’était pas votre seule et unique raison de vivre.

-6- Vous vous affichez pour prouver votre amour de la sneaker.

-7- Vous sacrifiez jusqu’à vos propres paires, par absurdité, fanatisme ou lassitude.

-8- Vous pensez pouvoir porter vos baskets avec n’importe quoi. De toute façon, ces kicks elles vous rendent beau !

-9- Vous êtes persuadé que les sneakers c’est comme les voitures, ça s’entretient ! Un petit nettoyage 30 minutes tous les soirs pendant que Madame prépare le repas, ça ne peut pas leur faire de mal.

-10- Vous restez persuadé que les resellers dont vous considérez qu’ils vous empêchent de mettre la main sur le sain graal. En même temps, si nous n’aviez pas claqué toute votre tune dans les quelques 200 paires qui dorment dans vos placards, l’achat/revente à but lucratif est quelque chose qui ne vous aurait pas déplu.

-11- Votre magazine people préféré, ce n’est pas Voici. Non, vous c’est plutôt Celebkicks.

-12- Vous stockez vos paires sans jamais les porter. Et puis un jour…c’est un peu Noel sous la neige.

-13- La passion de la sneaker est en vous…ancrée en vous !

-14- Vous aimez faire les courses en supermaché. Enfin, c’est surtout le passage en caisse et la distribution des sacs plastiques qui vous font tripper.

Si vous vous reconnaissez dans au moins 5 de ces symptômes, vous faite partie de cette grande famille des fanas de chaussures. Les fameux sneakers addicts. C’est grave. Pas vraiment, mais ça coute cher. Trop cher ? Un cauchemar pour vos proches ? Pas d’inquiétude, les solutions existent. Avec beaucoup de ténacité vous viendrez à bout de cette manie incontrolable qui a vous conduit, malgré vous, à accumuler des dizaines de paires. Lorsque vous aurez pris la décision de consacrer une semaine entière de votre vie aux rubriques “déposer une annonce” d’ebay , du boncoin, c’est que vous serez sur la voie de la rédemption. Vous reprendrez alors le cours de votre vie. Un petit effort donc. Votre penchant pour la kicks ne doit pas rendre votre vie si absurde.

S.A

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Jordan V OG

La rubrique Sneakstory vous offre la possibilité de raconter une anecdote ou une histoire sur ce que vous avez fait de plus fou pour avoir une paire…

SI VOUS VOULEZ SAVOIR COMMENT J’AI ACQUIS MA AIR JORDAN V OG (199O) LISEZ LA SUITE…

En Fevrier 1990, je suis de passage à San Francisco, je visite la ville et j’en profite pour faire les boutiques et aussi d’aller trainer sur le playground local avec pour idée de tester le niveau et je ne fus pas déçu. De l’intensité, des dunks ravageurs et des athlètes sculptés dans le roc ne découragèrent pas mon mètre quatre vingt six de tâter la balle orange lors d’un pick up game. Avec mes Nike Air Flght 89 aux pieds, je tentais de donner le change du mieux que je pouvais à ces joueurs habitués aux joutes verbales et physiques. Après le match, on me fit part d’une rumeur concernant un possible restockage de la Jordan V OG sortie la semaine d’avant et déjà sold out dans tout le pays. La rumeur désignait deux boutiques indé aux alentours de San Francisco. Dès le lendemain matin, je fis en sorte d’être présent à une des adresses qu’on m’avait indiqué et La.. j’ai vraiment vécu en direct l’effervescence de l’événement. La boutique était pleine de monde et les alentours également. Sans me décourager je me suis glissé dans la bonne file, en attendant patiemment que mon tour vienne. J’étais résolu à rester le temps qu’il faudrait quitte à passer la journée entière devant le shop.

Mais la tension ne cessait de monter, les menaces aussi. Les gens étaient prêts à en découdrent si nécessaire. J’étais là, j’ai assisté à tout ça, certains ont commencé à se battre carrément pour avoir la paire en premier. Il fallait en plus la porter tout de suite, sans attendre d’être sorti quitte à se faire dépouiller dans la rue… Les abords de la boutique ressemblait à la cour des miracles… receleurs et grosses cailleras faisaient le guet à la sortie. C’était tellement tendu, que j’ai dû, avant de sortir du magasin mettre ma paire dans un sac opaque. On m’avait prévenu qu’il était dangereux pour un Frenchy de se balader en arborant le logo du shop et que je risquais me faire agresser. Je n’ai pas pu porter ma paire pendant une semaine car à ce moment-là, les « shoes crime » n’étaient pas rares. On dépouillait les gens ou certains étaient prêt à payer de leurs vies pour une paire de Jordan V. Cela m’a tellement marqué que lorsque j’ai pu enfin la porter, elle est devenue en quelque sorte ma paire fétiche, comme un symbole de cette mémoire. Encore une fois, ma passion pour la basket est le témoignage du temps qui passe et qui se rattrape jamais…

Crédit photos: Babylon
Limol Max

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