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Band of Brothers

Band of Brothers Part 88

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième huitième interview express, Fabrice alias selecta bisso a des choses à vous dire…

Bonjour Fabrice, présente-toi en quelques mots
Bonjour je m’appelle Fabrice aka Bisso aka selecta Bisso. Je viens de Guadeloupe plus précisément de Saint-Claude sur la Basse-Terre. Je suis en métropole ( Toulouse ) depuis 2001 ou je suis venu finir mes études STAPS à l’université de Rangeuil.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Je me suis intéressé à la sneaker au milieu des années 80 grâce à l’émission de Sidney “HIP-HOP”. j’ai été tout de suite impressionné par les breakers passant à l’émission . Avec mon voisin nous avons voulu imiter ce que nous avions vu à la télévision et ceci c’est réalisé par l’imitation des tenues et bien sur l’achat d’une paire de basket ressemblant à ce qui passait à la télé ! Heureusement cette paire ne devait pas être chère car nos parents ont tout de suite accepté de nous les acheter . Il s’agissait d’une Adidas Americana . Par la suite j’ai eu quelques paires plutôt basiques entre marques de qualité et moins bonnes qualités ( Adidas / Nicanto ). A l’adolescence vers 1989/1990 au collège je découvre et vois ma première Jordan ! la jordan IV !! portée par un élève arrivant de France ! Je suis scotché par la beauté et le prix de cette Jordan quand il me dit que ses parents lui ont acheté une paire à 900 francs ! Je demande dans l’année cette chaussure à mes parents qui tout de suite me demandent si je suis fou de demander une paire de chaussure à ce prix.

Tu portes aux pieds une paire de Gel Lyte 5. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cela a été la première paire pour laquelle j’ai campé devant un magasin ( Sole by Rice and Beans ) à Toulouse. Ce camp out fut été très difficile car au mois d’octobre ou novembre dans le froid, dès le vendredi pour une sortie le samedi. Et au final cela aura valu le coup car je suis reparti avec ma paire sous le bras. Ce modèle, la Gel Lyte 5 est un modèle très confortable dans lequel je me sens à l’aise, la coupe me plait, le chausson est encore une fois confortable et agréable pour les pieds .

Te souviens-tu de ta première paire ?
Comme je l’ai dit plus haut ma première paire a été une Adidas Americana ! Cette paire a toute une histoire pour moi et aura marqué ma pré adolescence.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Hou là que dire ? On dira que je suis avant tout un passionné, un “kiffeur”, quelqu’un qui apprécie les jolies choses que ça soit dans la sneaker ou dans d’autres domaines et qui par l’envie de se faire plaisir a accumulé quelques paires qui font que certaines personnes diraient aujourd’hui que je suis un collectionneur ! Mais je t’avoue que je ne pose pas cette question je suis avant tout quelqu’un qui veut se faire plaisir, échanger et partager avec des gens qui apprécient la sneaker.

Selon ton expérience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Tu sais mon expérience n’est pas immense dans le milieu de la sneaker, je suis un passionné de sneaker depuis des années mais suis beaucoup plus actif ( dans ce milieu dit “de la sneaker” ) que depuis quelques temps ! Mais en tant qu’observateur attentif de ce qui se passe sur les réseaux sociaux ou lors de discussions passionnées avec des “sneakers addict ou sneakerhead ” je pense que certains clivages sont tout simplement normaux et dû tout simplement au temps qui passe et au fossé de génération qui évolue . Il s’agit de se respecter et le plus gros problème est peut être là, le manque de compréhension dans les méthodes utilisées, dans la façon de s’exprimer, le manque de respect que ça soit chez les “anciens” ou les “jeunes” pourrissent à certains moments une ambiance qui pourrait être beaucoup plus apaisée . Quoiqu’il en soit ce n’est pas non plus une zone de guerre des conflits apparaissent comme dans tous les milieux et s’apaisent souvent assez rapidement ! nous sommes dans une société de consommation, de “buzz”, tout va très vite, apparait rapidement et disparaît aussitôt.

La musique et la basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génese de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Très bonne question puisque l’une de mes grande passion est la musique. Je suis sélecteur (DJ) dans un sound system reggae/dancehall le Blackout Sound System qui est un sound très actif. Aujourd’hui et que j’ai crée avec selecta Tchalys en 2002. Je viens de Guadeloupe ou la musique a une place très important dans toutes les familles. J’ai assisté à de nombreux matchs de basket ou jouer dans des tournois de basket de rue ou la musique a toujours été présente ! Je crois que cela est une histoire de rythme que l’on retrouve dans le basket, la musique, le sport en général et la sneaker est à mon avis un élément majeur permettant d’arriver à ce rythme que cela soit pour se déplacer, danser, se défouler ! La musique avec la danse est une forme de sport et le sport est une musique, un rythme ! on parle bien de répéter ses gammes dans la musique et le sport non ? La sneaker me semble être un des outils communs à la musique comme au sport ! Enfin bref au final je ne peux expliquer la genèse de ce phénomène mais ta question m’a inspiré un fil conducteur : le rythme…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Je pense que cela est un phénomène dû à notre façon de consommer. En effet aujourd’hui il suffit qu’une paire fasse le buzz sur les réseaux sociaux ou autres supports d’information, qu’un artiste fasse une photo avec une paire pour que cela attire toutes sortes de personnes avec des intérêts divers, la mode, le buzz, le business… Cela a à mon avis pousser les marques à vouloir faire encore plus de profit au détriment de la qualité ! Aujourd’hui nous sommes je le pense à peu près tous d’accord pour dire que les prix sont montés et que la qualité des produits a sérieusement diminué ! La sneakers est devenu un produit de consommation qui est fait pour être consommé rapidement et remplacé aussi vite au final. Pas besoin de s’attarder sur des détails, sur la qualité des matériaux…

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
J’achète sur des coups de coeur en étant sélectif tout en essayant que cela ne soit pas des coups de tête ! Cela n’est pas évident mais j’y arrive quand même car il y a quand même une réalité économique derrière lol on ne peut pas tout acheter ! Comme je le disais plus haut je ne me considère pas vraiment dans une case ” sneakers addict “. Je suis juste un “kiffeur” qui prend du plaisir à partager ce qu’il aime et ce quelque soit le domaine ! je fais de même dans la musique et je n’ai pas besoins d’une étiquette qui enferme les gens dans une case et dans laquelle des règles seraient à respecter en tant que “sneakers addict”

Le mot de la fin ?
Je crois qu’il est important de ne pas se restreindre à une passion il faut s’ouvrir à pleins d’autres choses quitte à ce qu’il y ait une transversalité entre ce que l’on fait. Cela permet de rencontrer des gens, de discuter, d’échanger, de s’ouvrir au monde et surtout ne pas rester dans son petit monde “d’addict”. La sneaker devrait être pour chacun une ouverture, un moyen d’avancer… Le reggae-dancehal , le hip-hop sont aussi un passion, l’achat de disques vinyle, le plaisir du toucher, de l’odeur, de les jouer me font penser aussi à cette passion la sneakers ! Mais comme je le dis plus haut ceci doit rester un moyen d’échanger, d’aller vers les autres et ne pas rester enfermer, cloisonner .
Merci et longue vie à sneakers culture

crédit photo Pierre Ftt

S.A

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Band of Brothers Part 89

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième neuvième interview express, Laurent a des choses à vous dire…

Bonjour Laurent, présente toi en quelques mots ?
Je me prénomme Laurent (Lorenzo since 1998), j’ai 41 ans, né à St-Quentin (02). Cela fait 21 ans que ma passion s’allie à mon travail!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Le sport est dominant depuis mes 8 ans (6 années de cyclisme), puis après 1 an sans licence, mon professeur d’EPS me parle de basket-ball, que ma taille, etc … Je signe au SQBB, je n’ai jamais touché un ballon, mais je me rends vite compte qu’un accessoire est primordial, les chaussures. Du coup, ma première année, je passe des CONVERSE CIMARRON au WEAPON et termine avec les ADIDAS STATUS. Quelle révolution technique ces billes au talon, même si en peu de temps elles finissent sur le sol ….. Puis vain ma “vraie” première paire, les AIR JORDAN V Blk/Silver, mais les 897 frs !. Vu le tarif, il n’est pas question d’en changer, et je termine par être obligé de mettre 3 paires chaussettes pour jouer, car le macadam a eu raison d’elle lors de l’été 1991. Les 3 enseignes sport de ma ville (SPORT 2000, ATHLET’S FOOT et INTERSPORT) ne répondent plus à mes attentes et la proximité avec Paris, fait que j’y vais régulièrement. Du coup, je découvre les shops comme EKIVOK, TIKARET, FOOT LOCKER, ALFA NY STORE, DOUBLE SOURCE et TOP BASKET. C’est dans ce dernier où j’ai effectué mon stage de vente en Mai 1993. Entre 1992 et 93, je vais en vacances à Marseille, et découvre le cours Belsunce avec ses nombreux magasins à prix réduits, et je ramène des LA GEAR CATAPULT et MVP (199 frs) pour des copains, et des AJ VII pour moi. Je commence aussi à rachèter des paires portées, je double mes favorites, je découpe les modèles une fois usés, bref je cherche à comprendre … Et me fais mon mur d’exposition dans ma chambre !

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Jordan 1, … As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette paire a effectivement une histoire incroyable. Qui peut raconter que c’est sa maman qui en a fait l’achat ?. Moi je peux le dire aussi surprenant que cela puisse paraître. En Septembre 1993, je suis en vacances à Marseille et je téléphone chez moi pour prendre des nouvelles, et là ma maman me dit que ce matin elle est passée chez SPORT 2000 qui liquide avant fermeture définitive. Elle y a vu 2 paires de JORDAN blanche et bleue avec des ailes sur le côté !!!! Je n’en crois pas mes oreilles et lui demande de prendre les 2 paires, mais je n’aurai que le 8us car le 10 1/2us est déjà vendu …. Quelques années plus tard, un copain de mon quartier me parle d’une paire de JORDAN portée qu’il a dans la cave, et BINGO je récupère celle “râtée” lors de la liquidation !!!…Donc outre le côté épuré, esthétique, rare et tout autre superlatif, c’est la raison pour laquelle j’ai choisis cette paire.

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire dont je me souviens parfaitement bien est une Le Coq Sportif VARIOSPEED navy que j’ai eu début 1985, et que j’ai bêtement arraché sur l’avant pied dans un manège de fête foraine en Novembre, la semelle s’étant prise dans l’escalator.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Si je me définis comme un maniaco fétichiste qui sent sytématiquement chaque paire, qui aime que le laçage soit bien à plat, qui double pour éviter de salir sa semelle et qui préfère prendre autre chose que son 13 pur éviter de porter son achat te suffit ?….

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Quel que soit le secteur, les marques surfent sur le “sentimental”, le retour à l’âge “d’insouciance”, retour à la “jeunesse”, etc… La télévision, les réseaux sociaux, etc… font que la sneaker est partout, même les grandes marques de couturiers (DIOR, MARGIELA, etc..) s’y sont mis à reprendre des vieux modèles, comme par exemple la German Army Trainer. C’est un marché qui se porte bien, et je m’en rends compte chaque jour avec mes clients. La sneaker s’est démocratisée, le temps où nous portions qu’ une paire de running, de basket ou de tennis pour pratiquer un sport est révolu. Nous vivons depuis quelques temps ce qui se passe outre-atlantique depuis. Nous sommes en retard, mais il n’y a plus le décalage du passé, où nous disions tout est mieux là-bas! En Europe, nous avons désormais nos exclusivités sur le modèle ou le code couleur. Un simple exemple, la DUNK low ou high de T.P, SMU de chez COURIR s’est très bien vendu sur le net aux US !. Le marché n’est pas près de s’essouffler et ce grâce ou à cause des marques qui visent juste pour les nouveaux consommateurs, et pour les anciens comme les quadragénaires qui n’ont plus la même priorité, et qui chipotent sur le shape, les matéraiux, etc .. j’en fais parti !!!.

Le rétro est à l’honneur chez les marques depuis plus de 10 ans. Que penses-tu de la qualité de ces produits ?
Alors là je ne me fais pas l’avocat du diable, mais je pense que pour des raisons écologiques il n’est plus possible de refaire la même chose que par le passé au niveau des collages, donc la chaussure est moins résistante. De plus des matériaux ne doivent plus exister, c’est fini l’époque de passer du cirage sur le durabuck pour que sa paire de AJ V ou VI, VII soit en cuir. Et sommes-nous réellement concerné par les ré-éditions?, combien de modèles phares à nos yeux ressortent ?. Si je prends l’exemple de la AJVI blk/infra, une différence énorme sur l’infra, mais une très belle réalisation pour la forme et surtout le retour du 3M non présent sur la 2001 !. Je ne suis pas obtu, et comprends les avis de chacun . Et puis les “anciens” représentent combien de part de marché par rapport à la nouvelle génération de consommateur, je rebondis pour répondre à ta question suivante.

Selon ton expérience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Cette séparation, différenciation est normale. Bon nombre de personnes n’acceptent pas que les “jeunes” bousculent les “anciens”. Ce n’est pas l’élève qui prend la place du professeur. Mais je me rends compte au quotidien, que notre rôle est de redescendre l’information, d’expliquer, d’affirmer pour éduquer sur ce qui s’est fait avant pour qu’il en profite maintenant. C’est sur que d’entendre dire que Le Coq Sportif avec sa ARTHUR ASHE a copié la STAN SMITH c’est dur !. Et quand des personnes qui ont la moitié de mon âge me disent que les prix sont élevés, je leur fais la conversion en Frs, puis leur donne le SMIC de l’époque… bref l’éducaction !

Le mot de la fin ?
Le mot de la fin est du poète et peintre William BLAKE : NO BIRD SOARS TOO HIGH IF HE SOARS WITH IS OWN WINGS !

S.A

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Band of Brothers Part 61

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante deuxième interview express, Maxime et Valentin ont des choses à vous dire…

Bonjour Maxime, Valentin présentez vous en quelques mots.
Maxime et Valentin, chasseurs de vintage et fondateurs de Snapster.fr

Parle nous de Snapster.fr , comment t’es venue l’idée de cette marque (genèse, concept, aboutissement…) ?
Il y a plus de 6 ans, on a commencé par collectionner les vestes Starter par nostalgie puis on a fini par en vendre sur le net. On commandait aux USA et pour diminuer les frais de port on en prenait une ou deux pas forcement à notre taille. C’était la période NEW ERA (fitted) mais certains de ceux qui nous achetaient les vestes nous demandaient si on avait pas des casquettes avec des « attaches en plastique » comme dans les années 90. Aux États-Unis, ils appelaient ça des snapbacks. Et snapback/Starter ça a donné Snap-ster. Le bouche à oreille a bien fonctionné et on recevait des dizaines de mails par semaine pour des vestes. On a monté le site de vente en ligne avant la vague des rééditions et par la suite, on a développé nos propres produits. La finalité aujourd’hui c’est de sortir nos propres produits, guidés par notre amour du vintage et faire de Snapster une marque parisienne aux influences hip-hop culture.

Qui sont tes clients ? Qui cibles-tu le plus avec ta marque (les passionnés ? les hypeux ? les nostalgiques ?)
Depuis nos débuts, on touche deux types de personnes : la génération 15-20 ans qui a découvert Starter avec Tyga dans « Cali Love » et les nostalgiques 30-40 ans qui veulent retrouver ce qu’ils avaient ou ont toujours voulu avoir quand ils étaient petits. Mais au final, on se rend compte avec les remises en main propre que tout le monde peut porter une casquette et on peut être surpris par le client…

Quels sont tes produits best seller ?
On a eu une grosse période où les rééditions de snapbacks se vendaient très bien mais en ce moment c’est les vestes et les bonnets, surtout les camos.

Vous êtes pas si nombreux dans ton créneau, est-ce important pour toi de te distinguer de la concurrence ? si oui comment t’y prends-tu ?
Quand on a débuté, ce n’était pas très difficile sachant qu ‘on était les seuls à vendre des snapbacks et qu’il n’y avait que du vintage. La concurrence est arrivé avec les rééditions et la vague de Mitchell and Ness qui a deferlé sur la capitale. On se différencie du coup en gardant une priorité sur le vintage. On aime toujours autant chercher les raretés qu’avant.

Aujourd’hui beaucoup d’amateurs de sneakers assortissent systématiquement un accessoire à leur basket, est-ce que ce phénomène a impacté ton business ?
Beaucoup. Les Chicago Bulls est l’équipe la plus vendue et de très loin et c’est lié à l’explosion des Jordan. Quand la snapback est devenu populaire, les clients nous demandaient une fois sur deux si on ne vendait pas des Jordan. On a pensé à une époque faire dans les sneakers vintage mais on s’est vite rendu compte que c’était pas évident (état, taille, conditionnement) et qu’il y avait des gens bien plus qualifié que nous.

Parlons sneaker, par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
C’est depuis qu’on est petit. On a toujours été fascinés pars les baskets. J’avais vu Shaq au zénith en 93 et il avait balancé sa Shaq Attaq I en 57 dans le public. Elle était tombée deux rangs devant moi et je ressens encore de la frustration quand j’y pense. Je me suis vengé dès que j’ai pu financièrement.

Te souviens-tu de ta première paire?
C’était des Jordan VIII aquas. Achetée dans le centre de la France pendant les vacances, aux vendeurs d’ « articles de sports » de la ville . Heureusement, que mon anniversaire n’était pas loin. J’ai du les demander tous les jours pendant 2 semaines…

Selon toi, pourquoi existe t-il un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ?
Je pense qu’il y a toujours eu cet engouement. A chaque rentrée scolaire, tout le monde voulait dégainer la paire inédite. Il y en a qui arrivaient avec des Barkley en primaire, des Triax 96 Olympics ou des Uptempo au collège… J’ai le souvenir que c’était le cas à tous les âges. En même temps, la chaussure est un bel objet, un accessoire très personnel et je pense qu’en France, on a une culture du vêtement. Personne ne se moque de ce qu’il a son pied que se soit pour le style et/ou le confort. Les filles sont devenues une cible importante aussi.

Le mot de la fin ?
Soyons raisonnable mais faisons-nous plaisir !

Crédit photos: Babylon
S.A

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Band of Brothers Part 41

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante et unième interview express, Deb a des choses à vous dire…

Bonjour Deb, présente toi en quelques mots.
Bonjour Sneakers Culture alors moi c’est Deb , 37 ans, j’habite Toulon ( depuis peu ), je suis originaire du Nord de la France. Je travaille dans la restauration, et je suis naturellement passionnée de kicks essentiellement la Air Max, je chausse idéalement du 39 (chose pas toujours facile à trouver ) donc je me rabat souvent sur la taille 40 .

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Le facteur déclenchant à était le jour ou en rentrant de l’école je suis passé devant la vitrine de Chausport ou je tombe littéralement amoureuse de la Air Max BW Persian j’étais au collège nous sommes en 1991 impossible pour ma mère de sortir 799 francs (si mes souvenirs sont bons ) surtout pour une “vulgaire paire de basket qui fait garçon…” ce que je comprenais tous à fait à l’époque, car nous étions 5 enfants seuls avec notre mère … J’ai donc essayé d’oublier ce modèle jusqu’au jour ou un ami proche m’offre sa paire, il ne la portait pas. J’étais la plus heureuse du monde, j’ai du la rocker pendant trois années au moins. Et depuis je l’ai racheté à chaque réédition je dois en avoir encore 3 neuves en boîte tellement ce colorie m’a marqué Voilà donc le déclenchement de ma passion. Malheureusement la qualité ne suit plus, mais la c’est un autre sujet …

Tu sembles brandir comme un trophé une paire de Air Max one USA ? As-tu une histoire particulière avec cette paire? De plus tu es une grande fan de Air max, dis moi comment en es-tu venu à collectionner ces paires ?
La AM1 USA comment vous dire, voila une paire qui me tiens à cœur, j’ai tellement embêté mon monde (particulièrement la Communauté de Sneakers addict ) avec cette paire que jamais je n’aurais pas pensé la trouver un jour à ma taille 5 ans après sa sortie . En 2003 l’année de sa release, j’ai pu enfin accomplir mon rêve “d’aller à New York” c’est un souvenir que je lie à cette paire voila tout. Alors qu’à l’époque, je ne m’intéressais pas vraiment aux modèles AM1 j’étais omnibulé par la requin de toutes les façons, j’habitais un petit patelin en Isère ou le 1er shop de Sneakers du coin était à plus de 35km ,alors autant vous dire que des sorties j’en ai loupé, puis l’arrivée d’internet a changé ma vie, j’ai donc commencé à me faire plaisir. La Air Max a toujours fait partie de ma vie… L’idée de collectionner ces paires est arrivé à l’époque ou enfin je travaillais et que je pouvais me les acheter. En 1998 arrive la “Air Max plus “alias  la TN encore la un sacrée coup de cœur !!! chaque occasion de me rendre à un Foot locker, je m’achetais un nouveau colorie puis encore une fois Grace à internet, les forums je m’aperçois que je ne suis pas la seule dans ce délire et toute celle que je n’avais pas pu avoir,  j’arrive enfin à les retrouver !!! Et au fur et à mesure les paires se sont accumulées chez moi d’ou l’idée d’en faire une collection.

Te souviens-tu de ta première paire? Oui bien sur !!!
C’était une Adidas Nastase, je devais avoir une dizaine d’années, je me souviens en avoir était fière et me demander qui était ce drôle de Monsieur sur mes languettes… J’avoue n’avoir jamais été une grand fan de tennis.

Qu’est-ce qu’une sneaker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style?
Je porte des kicks toute l’année, au travail, dans la vie de tous les jours d’ailleurs je suis bien souvent embêter car je ne sais pas m’en passer et quant il faut un minimum s’habiller, je n’ai pas de chaussures à mettre.  Elles me sont donc tellement utiles, puis il faut avouer que porter une Sneakers est devenu tellement banal, des gens se marient en Jordan de nos jours, des jeunes se passionnent de plus en plus tôt “c’est Swag ” comme dirait mes nièces ou, c’est la hype ! enfin tatie ??? Ah bon ??? (Je suis sûrement trop vielle pour ça ) en même temps suffit de voir l’effet de la Yeezy pour mieux comprendre !! Kanye West ect .. C’est pas forcément ce que j’écoute, puis toutes ces dernières paires sorties qui visent ces jeunes avec des CW affreux donc effet de mode ? Oui sûrement ! moi même j’ai essayé de voir un peu plus loin que la marque au fameux Swoosh mais finalement non, la Air Max est belle est bien la paire qui fait mon style, qui fait que c’est mon mode de vie à moi et un colorie suffit à me retourner la tête, à imaginer le matching color avec, pourvu qu’il y est ce fameux coussin d’air ! Malheureusement comme je vous disais plus haut la marque cible les ventes en quantités au détriment de faire de la qualité, c’est bien dommage un AIR MAX BW suffit de regarder on en trouve quasiment plus et si on en trouve la qualité n’y est plus et depuis 2009 j’ai décidément arrêté d’acheter même ce modèle a marqué ma jeunesse.

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées?
Hahaha je suis désolée , je suis vraiment pas la personne qui peut répondre à cette question, tout ce que je peux dire c’est qu’ il en faut pour tout les goûts…

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminine?
Personnellement ma réponse va beaucoup ressembler à celle du dessus, en général rien que les CW femmes ont tendance à beaucoup moins me plaire que les CW hommes, je porte du 40 je peu donc je peux trouver mon bonheur avec les modèles hommes, le plus dommage est que bien souvent je ne trouve pas de 39. Alors je pense pas que les marques veulent réellement séduire la gente féminine, c’est mon point de vue.

Le mot de la fin ???
Comme dirait quelqu’un que j’apprécie énormément “il faut croire au possible ” juste avec un peu de patience mais faites vous plaisir rocker vos paires le plus vite possible Merci à vous Enjoyyyyyyyyyyyyyyy

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 52

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour ce cinquante deuxième interview express, Angel a des choses à vous dire…

Bonjour Angel, présente-toi en quelques mots.
Salut Max, les gens m’appelle Angel pour Angel Face, c’est mon nom de DJ depuis 1996. J’ai 33 ans, 2 enfants, salarié dans le commerce et Nike Head (260 paires) depuis toujours, en particulier Agassi (100 paires). Je suis collectionneur de vinyls et un grand fan du Wu Tang. Et très heureux de participer à ton concept : “Brand Of Brothers”.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
J’ai pratiqué le tennis dés l’age de 6/7 ans. J’ai donc du acheter l’équipement qui va avec. Et Agassi est arrivé rapidement dans ma vie, vers 9/10 ans je crois. A l’époque j’adorais Jordan aussi et j’ai eu quelques unes de ces paires. Je me souviens de mes Pippen, Barkley, Robinson…J’adorais aussi les running Nike (AM 93/Triax/Pegasus…).

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Nike Air Tech Challenge Hybrid “Sample”. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
C’est une ATC Hybrid Sample. Je n’en ai vu que 2 dans ma vie. J’ai eu la chance d’en choper une au passage. C’est un Grail ! J’adore cette paire, c’est un mélange des Air Tech Challenge I, II, III et IV ainsi que la Air Flare pour le swoosh. D’ailleurs je viens de clicker la nouvelle hybrid, j’ai hâte de la recevoir !

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire d’Agassi devait etre une Air Challenge Low de 1992. A l’époque mes parents ne pouvaient pas mettre 600/800Francs pour une paire de tennis alors j’ai cotisé en travaillant l’été. En général, quand venez le moment d’acheter une nouvelle paire avec mes parents, j’arrivais toujours à repartir avec une paire de Nike Air, mais très rarement des Agassi. La paire de mon enfance qui m’a le plus marqué est la Air Challenge LWP (darkTeal) de 1995, c’était en vacances avec mes parents. je me souviens encore de ce jours. je ne voulais pas croire qu’elle était à moi ! J’ai mis plusieurs heures avant de les chausser, par peur de les abimer.

Tu possèdes une impressionnante collection de Nike Air Tech challenge, pourrais-tu nous en parler ?
En fait, c’est en 2006/2007 que j’ai eu l’envie de retrouver toutes les paires que j’ai eu étant gamin et de trouver celles que je n’ai jamais pu m’offrir. La première de la serie était la ATC III Rétro Yellow/Black. Il m’a fallu 7 ans pour me constituer cette collection d’une centaine de paires d’Agassi. Je possède aussi pas mal de textiles et accessoires.

Comment t’ai venu l’idée de proposer ce museum itinerant dédié à la Nike Air Tech Challenge, est-ce par nostalgie ou par pur opportunisme ?
En fait, j’ai envie de partager maintenant. C’est comme un DJ qui s’entraine pendant des années chez lui, un moment il a envie de sortir de sa chambre et de rencontrer le public. Ma chance est qu’Agassi soit résigné chez Nike et que mon concept d’Expo n’est pas très développé. Je viens de faire ma première à Charleroi pour le SNKRS Belgium et les gens ont kiffé ! J’ai croisé des centaines de personnes et toutes ces personnes avaient sa petite histoire liée à une paire d’Agassi. Certains avaient plus de 50 ans ! J’ai pris un pied énorme pendant cette journée ! En plus certains pontes de la sneaker en France sont venus me voir et leurs retours étaient plutôt bons ! En particulier toi Max, Dgé de la Boite Collector, Arnaud MyKicks, Throwback Sneakers, Rudnes Custom, Larry Deadstock, Hichem OG… Merci à quelques uns de mes fidèles contacts sur Facebook d’être passé aussi, je pense à Nicolas H, Damien Sneakers, Jtreize Chinois… J’ai crée le site www.thetechchallengeclub.com en octobre 2013, le Facebook en janvier 2014 et me voila en couverture de SneakerFreaker en mai. Et entrain de répondre à tes questions ! Ca va trés vite !

Ta collection a tourné sur pas mal de réseaux sociaux, comment a t-elle été accueillie ? T’attendais-tu à de telles retombées ?

Oui, en effet, pas mal de réseaux sociaux ont partagé ma collection depuis l’expo de Charleroi. C’est une vraie surprise ! Je ne m’attendais pas à autant de retours positifs !! En plus, quelques jours après l’expo, j’apprends que je fais la couv’ du Sneakerfreaker Issue30 spécial Agassi ! Dans lequel j’ai un méga reportage de 24 pages sur ma collection. SneakerFreaker, SoleCollector, SneakerNews et SoleChasers ont également réalisé des reports sur l’expo ! J’en reviens toujours pas ! J’ai vu la fréquentation de mon site www.TheTechChallengeClub.com explosée ! Je suis contacté presque tous les jours par des gens du monde entier ! Hier soir encore, j’étais avec un gars d’Afrique du Sud

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Pour le moment rien d’extravagant, à part me réveiller en pleine nuit pour placer une enchère de dernière minute ! Par contre, pour la ATC II Rolland Garros, je suis prêt a plus d’excentricité…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je suis un passionné/collectionneur. Depuis tout petit je suis passionné par Agassi, ce fut mon premier modèle, mon héro. Je me suis identifié à lui tout de suite donc logiquement j’ai voulu lui ressembler. Et j’ai commencé à acheter ses tenues et ses shoes… Mais à l’époque j’étais passionné/consommateur et mes paires finissaient usées à la poubelle. Et on avait qu’une seule paire à la fois ! C’est impensable aujourd’hui ! Aujourd’hui les choses sont différentes, chaque paire à son importance, c’est un objet de valeur. La moindre tache est automatiquement lavée, on scrute les flaques d’eau, on check la météo…Tout le monde à sa collection, petite ou grande. La sneaker est devenu le signe extérieur d’appartenance le plus important.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Il y a toujours eu cet engouement autour de la sneaker, surtout depuis la fameuse Jordan 1 de 1984 et l’effet “RUN DMC/My Adidas” de 1986. Le Hip Hop a contribué fortement a son developement. La grosse différence maintenant est qu’internet existe. Aujourd’hui, tout est accessible à tout le monde. Chacun peut avoir accès aux mêmes paires, au même moment et au même endroit. A l’époque, venant d’une ville moyenne dans l’Aisne, le choix était ultra limité ! Il fallait voyager pour trouver LA PAIRE. La demande a explosée et les marques sont créatives. En ce moment la mode c’est le rétro, tant mieux, ça permet aux anciens de retrouver des modèles d’enfance et au plus jeunes de découvrir l’histoire de la sneaker. Tout le monde y trouve son compte. Ca n’empêche pas de scruter quelques OG aussi…

Le mot de la fin ?
Un grand merci à toute l’équipe de 2T2C : Beninho, Ben, Bertrand, Karim, Ludo, Kolt. Retrouvez TheTechChallengeClub sur le SneakerFreaker#30 pour un mega reportage. Merci à toi Max pour cet entretien et longue vie à Sneaker Culture ! Big Up à ton photographe Oublié Mwen. Peace

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 47

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante septième interview express, Dj Stresh a des choses à vous dire…

Bonjour Dj Stresh, présente toi en quelques mots ?
Bonjour Max, je suis Dj,Beatmaker depuis une quinzaine d’années, j’ai 29 ans, je viens de Cergy (95). j’ai travaillé avec pas mal d’artistes de la scène Hip Hop Française (Youssoupha, Ron Brice, Rocé, Ali et le Label 45 scientific..) mais je suis surtout passionné de la culture Hip Hop avant tout !!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Ca s’est fait plutôt naturellement, étant plus jeune dans mes débuts, j’ai commencé par le break à l’époque la paire à la mode c’était une paire de Stan Smith ou de Superstar de chez Adidas. j’allais souvent à Châtelet pour acheter des disques. A l’époque on pouvait sentir le hip hop dans les rues et c’est là que j’ai eu un coup de coeur sur pas mal de paires à l’époque c’était vers 1998, du coup j’ai pas mal flashé sur les paires qui étaient sorties à cette période, notamment la Jordan 13 que Busta Flex portait sur la pochette de son album, la première fois que j’ai vu cette paire je me suis dis ” c’est quoi ce truc ?? c’est quoi cette chaussure” on distinguait pas de logo dessus, c’était super discret.

Tu as une paire de Jordan III True blue à la main, pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ce modèle ?
J’ai choisi une paire de Jordan III True Blue tout simplement parce que c’est cette paire qui m’ai fait kiffer la Jordan III et c’est aussi la seule paire que j’ai négligé dans la série des III, j’ai une Black cement, une White cement et aussi une fire red, mais la true blue,  je me suis toujours dis ” Je la prendrais plus tard….” J’aime beaucoup la Jordan III, la coupe, l’élephant print, c’est une paire qui se porte facilement.

Te souviens-tu de ta première paire?
Wow, là tu me poses une colle… j’ai eu énormément de paires, mais je les défonçais avant, j’étais pas du tout dans la collection ou même dans le délire de faire attention garder les boîtes etc…on va surtout mettre ça sur le compte de la jeunesse. Quand t’es plus jeune tu t’en fous, tu vis sur l’instant, tu danses avec, joues au foot avec, tu la défonces et t’en achète une autre quand elle est morte.. On va partir de la première paire dont j’ai pris un peu soin, ça devait être en 1998, c’était une paire de Nike Cortez blanche avec le swoosh bleu north carolina.

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?
Selon moi la culture sneaker, c’est pas forcément le fait de les collectionner, ça ne se résume pas non plus uniquement à Nike et aux Air Jordan… c’est un ” lifestyle ” avant tout, le fait de porter des baskets tous les jours et peu importe l’occasion. Connaitre l’histoire, le contexte lié aux époques etc… mais surtout aimer ça vraiment au dessus de la mode et des tendances…

Le Hip hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génese de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Je pense que ça vient de plusieurs choses, notamment le contexte historique dans lequel s’est développé le hip hop. C’est avant tout une culture qui nous vient tout droit de New York dans le Bronx, ou dans les Projets il y a toujours un Playground à proximité c’est un peu l’équivalent des tables de ping pong dans nos quartiers en France (même si on est très peu de pongistes !!) .Je pense aussi à la scène cultissime dans le film ” Do The Right Thing ” de Spike Lee, où l’ont voit pour la première fois la Jordan IV.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui selon toi ?
C’est devenu beaucoup plus simple maintenant, à une époque tu ne trouvais pas de sneakers partout, il fallait chercher. Après il y a aussi une Hype qui s’est crée autour du culte de la basket avec pas mal de documentaires et beaucoup d’articles. Et le fait de les collectionner, je pense que ça influence pas mal les gens aussi.

La musique comme les baskets sont à coup sur devenu deux industries économiquement très prospères, qui ont tendances à standardiser ou à uniformiser nos gouts, as-tu une opinion la dessus ?
Je pense que c’est comme çà déjà depuis pas mal de temps, de RUN DMC avec “My Adidas” au titre de Mike will ” J’s on my feet “. A chaque époque il y a toujours eu LE STYLE que tu vas retrouver sur 10 mecs dans la rue, ça change en fonction des époques. Il y a 10 ans tout le monde était en Air Force One White on White. Maintenant tout le monde porte des Jordan ou des Airmax 87… On va dire qu’il y a la masse et il y a ceux qui aiment vraiment la Basket et qui ne se contentent pas forcément de ce qu’on leur proposent. C’est aussi beaucoup lié à la localité, tu trouveras plus de Lebron et de Foamposite à New York, plus de New balance à Londres et à Tokyo…

Le mot de la fin…
Un Grand Merci à toi et à toute l’équipe de Sneakers Culture, et surtout pour tous nos amis amoureux de la basket ” ROCK DON’T STOCK”!! Peace

Crédit photos: Babylon

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 85

Bonjour Julien, présente-toi en quelques mots
Bonjour, je m’appelle Julien plus connu sous le nom de DeeJayJul, je suis né dans l’Ain l’équivalent du Mordor à la française, mais j’ai grandi et réside à Annemasse en Haute Savoie depuis 34 ans, une petite ville collée à Genève. Je suis devenue DJ en 1997 après un bref passage par le micro. DJ officiel du SwissSneaks Event depuis deux éditions, je représente aussi la marque Advita Wear. Mes loisirs sont les concerts et soirées Hip Hop, je fais des mixtapes. Je ne fais partie d’aucunes teams d’adorateurs de sneakers sur le web, mes autres passions sont la pêche, la geekance, les barbecues et j’aime refaire le monde avec mes amis, rester de ma famille, et passer de super week end.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
C’est par le sport mais pas seulement, depuis mon premier voyage aux Etats Unis fin 89, j’ai de suite compris que la culture américaine était faite pour moi. Mon cousin était déjà DJ HipHop, mon père fan de funk. Je regardais Rapline et les clips de Public Enemy, en disant “Je veux ces baskets montantes”, tout était fait pour que je baigne dedans. J’ai vu les finales NBA en 91 sur Canal +, Jordan contre Magic, et là grosse claque. Arrêt sur image sur les VHS qui tournent en boucle. Je m’intéresse à tout ce qui touche la NBA, j’analyse chaques chaussures que portent les joueurs sur toutes les photos, cartes, posters etc… En 92 avec l’avènement de la Dream Team je m’inscris au club de basket de ma ville, et me fais des amis qui sont d’ailleurs toujours les mêmes plus de 20 ans après. Entrée au collège et match de basket à chaque récréations, tournois Adidas StreetBall, Converse 3×3, les amis de l’école se mélangent avec ceux du club, on parle sneakers, on rêve d’avoir telles ou telles paires. Aujourd’hui je leur montre les rétros, et les souvenirs reviennent, le basket c’est ce qui à un moment nous a tous rassemblés.

Tu portes aux pieds une paire de Air Jordan VI Carmine CDP’ As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
C’est une paire mythique pour moi, tout autant que la VI Infrared, MJ a réalisé beaucoup de ses meilleurs actions en 91 avec ces dernières, et les photos de la communication autour de ce CW était magnifique . La seul rétro qu’il ai eu après l’original était celle Count Down Pack VI/XVII que j’ai loupé à sa sortie, j’ai mis un moment à la retrouver à un prix raisonnable. Une fois de plus on peut parler de la dernière rétro sortie 2014 et de la comparaison qualitative indéniable avec la CDP et l’OG, de l’oubli de la peinture noire sur l’intérieure avant de la midsole et du icy sole, mais si je n’avais pas eu la CDP, je porterai la 2014 aujourd’hui à mes pieds. La Jordan VI pour moi c’est emblématique, indémodable, le CW Carmine est unique.

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire je ne m’en souviens pas vraiment mais c’était une Adidas blanche avec les bandes bleues et rouge je devait avoir 4 ans,  je l’ai vu sur une photo. La première paire que dont je me souvienne c’est une paire de Nike Novice Flight noire avec le Swoosh blanc, puis une air 180 orange et violette en 91 à défaut de ne pas pouvoir avoir une Jordan 6 car elle n’étais pas à ma taille. Ces premières paires c’est ma grand mère qui me les offrait, c’est elle qui m’a élevé, et c’est aussi elle qui m’a offert ma première Jordan été 92 pendant les JO de Barcelone où nous étions en vacances en Espagne… Je regardais les matchs avec les Jordan 7 à mes pieds! Mon père voyageait souvent aux USA, toutes les excuses était bonnes pour qu’il me ramène une paire, anniversaire, fête, Noël, bonnes notes, quitte à mentir sur ma taille pour avoir un modèle dispo, Air force Magnum, Air Raid 1, Ewing, je me souviens de chaque déballage de boites et même de l’odeur.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
La passion amène forcement à la collection, je me définie plus comme un passionné, mon but étant d’acquérir les paires que je n’ai put avoir à l’époque et principalement celle que MJ et les joueurs des 90’s ont portées, les déviances de coloris sont des coup de coeur. La qualité n’est plus la même, nous le savons tous, mais je ne suis pas dans la brigade du shape ou des fachos de la sneakers, ça ressort je prend si ça me plait, les débats à rallonge sur les réseaux sociaux ne servent a rien, j’ai perdu assez de temps avec des finalités peu évolutives et des discours qui tournent en boucle, l’important c’est de se faire plaisir, acheter une paire la porter. C’est surtout une question financière aussi, le display se fait naturellement pour moi. Je ne me vois pas prendre une paire de 91 à 400 euros et la laisser dans la boite ou même sur une étagère. D’un autre coté acheter pour ne pas porter, c’est compréhensible, je le fais avec des figurines Saint Seiya ou DBZ je les mets dans une vitrine je ne joue pas avec. Tout est question de moyens aussi, si tu le fait c’est que tu le peux. Une collection ça part déjà d’une passion, tu peux être passionné en ayant 5 paires la suite viens au fil du temps.

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?
Je fais très attention avec ce mot, “culture sneaker”. Oui il y en a une pour les passionnés que nous ne sommes pas tous comme je l’ai dit avant, mais comme dans toutes cultures il y a forcement un problème d’accessibilité, et cette dernière c’est l’argent. Tu en as, tu as des sneakers c’est simple, contrairement à la culture générale par exemple où en allant à la bibliothèque tout les jours et n’avoir aucun livres à la maison tu acquiert des connaissances et un savoir. Je ne dis pas que tu ne peux pas être au courant ou être à fond dedans si tu n’en possèdes pas des masses, il y a internet et des sites comme le tiens qui amène ce coté plus historique et plus profond qu’un simple achat dans un shop. Mais un type qui gagne au loto et achète 80 000 euros de sneakers n’aura aucune culture même si il a des paires ultra rares….. Je parlerai donc plus de connaissances. Pour moi c’est principalement savoir d’où vient le modèle, et qui à fait quoi avec ces chaussures de sport, parce que la base ce n’est pas le running pour moi, la base c’est simplement le sport sous toute ses formes, dans son ensemble, et c’est vaste donc je me cantonne au basket ball, car c’est ce qui a marquée ma génération. Je ne peux pas te donner le nom d’un marathonien mais je peux te dire que Jordan portait des Huarache Black purple en 92 le jour de la remise du titre NBA des Bulls. S’intéresser à une Pump, une Air Tech Challenge c’est savoir ce qu’en a fait l’athlète, ses performances, et c’est ça qu’y en fait un classique depuis 30 ans, et qu’on peut appeler culture.

Le Hip Hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génèse de ce phénomène ( cette transversalité) ?
La réussite, la compétition, se démarquer, la performance, la rue, sont les éléments qu’on retrouve dans le basket ball et le HipHop. La culture afro Américaine à toujours été portée par des vagues musicales, soul, Funk, Rap, cette dernière depuis l’avènement du basket moderne est la plus présente dans les tournois, les vidéos, et les événements comme le Hall Star Game. On avait des marching Bands pendant la mi temps dans les 90’s, on a évolué vers des medleys de super stars, je vois mal un groupe de métal y faire un show et on ne m’a jamais demandé de passer de la house pendants un 3×3. Il faut peu d’infrastructure pour jouer au basket, tu peux t’entrainer seul au shoot au dribble etc… comme dans les discipline du HipHop, il est rassembleur, politique, et établie dans la culture américaine. Le rebond du ballon, c’est comme le tempo, c’est un rythme qui frappe, parfois lent ou rapide. Rajoutons à tout ça le merchandising incroyable des clubs, les logos et les couleurs qui ont influencé sur le street wear. Afficher ses couleurs, des signes d’appartenances et de distinctions, avec une paire de Air Force One, Jordan, Pump, Ewing, Puma, Converse, portés par des leaders de la NBA, pour les Rappeurs, c’est aussi un symbole de réussite, comme un bling ou une belle veste.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Pour moi deux choses sont des facteurs évidents, la Hype forcement, et on peut en débattre des heures, mais ce n’est pas pour moi l’élément le plus intéressant car il n’est pas spécifique à la sneaker mais à la consommation dans son ensemble. Je pense que c’est surtout le pouvoir d’achats des personnes qui ont grandi dans les années 80 90, qui ont maintenant un job et des revenues. De deux ou trois paires par ans pour les plus chanceux à l’époque, aujourd’hui certain sont même prêts à faire des crédit à la consommations ou se servir de leurs aides sociales pour en acheter cinq par mois. Chacun est le mouton et le berger d’autrui et forcement ça créé des tendances, surtout chez les plus jeunes. Le souvenirs est un facteur économique important pour les marques, chaque rééditions de modèles classiques est quasi un succès. Ce marché pour moi ne s’estompera jamais, c’est une boucle, dans 15 ans Nike ressortira encore des VI infra et très certainement des Kiri, KD et Lebron, les débats seront les même au sujet de la couleur, le feu est sans cesse ravivé.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Les OG c’est bien mais Il faut savoir vivre avec son temps, les mélanges de matières et les nouvelles technologie apportent un confort et une légèreté incomparables, je me vois plus faire un match avec des Lebron XI qu’avec mes Nike Command Force White Men Can’t Jump ou des Jordan V. J’aime beaucoup les dernières releases et déclinaisons des Air Max 90, 95, la 2015 est magnifique, dans la gamme Lebron aussi, on a eu des choses dingues visuellement comme les Sprites, les Cork, South beach, Denim. Les nouveaux modèles et coloris sont très intéressants, mais parfois bien moches aussi, après c’est le principe des gouts et des couleurs qu’on utilise à outrance pour clore des débats sans fin. Mais à un moment donné c’est indéniables, pour moi par exemple, ce que fait Jeremy Scott c’est vraiment dégueulasse. Les collaborations autour de la hype ne m’intéresse pas vraiment, la Yeezy 1 et 2 elles sont cool, elles ont du charme ok, mais concrètement Kanye West je m’en fou, c’est comme les L.A. Gears de Michael Jackson à l’époque, ou des shoes de chez Z avec l’effigie de Lorie, ça ne représente rien pour moi en terme de sneakers, c’est du happy meal, ça pourrait être n’importe qui d’autre d’ailleurs en généralisant, mais pas tout le temps cela dit c’est sur, car les AF1 signature de DJ Premier, Booba par exemple, sont d’une sobriété et qualité surprenantes mais comme on le disait avant, HipHop et AF1 sont liés d’une histoire. Ensuite les stylistes, ou designers comme Ronnie Fieg, (je ne sais même qui c’est d’ailleurs) leurs visions, la mode de plumeau, ce qui touche à ce milieu, je préfère rester loin de tout ça, et c’est pour ces raisons que je ne suis pas vraiment un sneakers addict car je m’intéresse pas a toute cette tangente, n’étant pas réellement attiré ou impliqués par une mode qu’une personne détermine. La mode ça se démode.

Le mot de la fin ?
Tout d’abord un grand merci à toi pour cette invitation dont je suis assez fier, remerciement à Cedric Sintes pour les photos qui illustrent cet article. Un big up aux personne d’un peu partout avec qui j’ai sympathisé par le biais de cette passion, on rencontre un paquet de cons mais on se fait aussi des amis. Ne vous prenez pas la tête, ce ne sont que des chaussures de sport, d’autres font des maquettes ou collectionnent des pin’s, un bien matériels ne remplacera jamais le vécu, porter les, faites vous plaisir, rappelez vous bien que vous n’êtes jamais le seul à les avoir et quand bien même ce ne sera jamais un aboutissement ou une marque de respect éternelle.

Crédit photos: Cédric Sintes

S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 81

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingt unième interview express, Julien à des choses à vous dire…

Bonjour Julien, présente-toi en quelques mots ?
bonjours je m’appelle julien, j’ai 35 ans, je suis né dans à Toulouse, j’ai une formation de vendeur de prêt à porter notamment, formation que j’ai mis en pratique de 17 ans à 30 ans dans divers enseignes de chaussures de sport ou dans le textile (Footlocker/Courir/Rice and Beans) et bien d’autres. Sinon j’ai pratiqué le graffiti pendant plus de 10 ans plus ou moins sérieusement en fonction des périodes de ma vie, c’est une passion qui prend beaucoup de temps et de sacrifice il a été donc difficile de la faire perdurer sur le long terme. j’ai toujours été passionné par la culture Hip Hop en général mais surtout par le graffiti. Fan de sport dans ma jeunesse, j’ai eu très rapidement une relation avec la basket qui était d’abord technique je cherchais la paire parfaite pour jouer et la plus solide possible. Ma consommation de chaussures à l’époque était importante car je jouais beaucoup la semaine. j’ai le souvenir d’avoir éclaté une paire de Adidas Street Ball low black orange en un mois, la semelle était lisse comme une table….(pour la petit histoire). Il y a environ 8 ans j’ai commencé le custom juste pour me faire des paires personnelles car je cherchais toujours à avoir la paire que personne n’avait dans son placard et c’est encore le cas aujourd’hui. Avec les années de pratique j’ai commencé à avoir un certain savoir faire. Aujourd’hui j’essaye de vivre de mes passions la sneaker via le custom et le graffiti.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
J’ai été contaminé par la basket au contact du basket-ball que j’ai pratiqué durant mon adolescence en club et en playground dans les années 90, l’âge d’or de la sneaker selon moi. Le Hip Hop également a eu un impact sur ma passion car dans la culture Hip Hop, la sneaker a une place très importante. j’ai donc grandi avec le développement des technologies chez les marques de chaussure de sport. Pendant très longtemps je n’avais pas les moyens de me payer des sneakers une fois les factures payées, il ne me restait pas beaucoup pour finir le mois. A l’age de 25ans j’ai commencé à gagner un peu mieux ma vie et l’arrivée du forum sneakers.fr en 2005 m’a fait prendre conscience qu’il y avait encore un fort engouement autour de la sneaker, je donc repris mes crayons et mon cartable et j’ai essayé de rattraper les années ou je ne m’intéressais plus à la sneaker. Et le choc fut important… Je suis vraiment retombé dedans et depuis 10 ans je cherche sans relâche la sneaker qui me fera rêver.

Tu portes aux pieds une paire de Air Max 90 Infrared. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette paire à une histoire particulière pour moi. Comme beaucoup, mes parents refusaient par principe ou manque de moyens de me payer des baskets. Surtout que cela représentait une certaine une somme. j’étais en cm2 cour élémentaire, mais j’avais un peu d’économies malgré tout j’ai du batailler avec mon père pour avoir juste le droit de dépenser cet argent pour une basket. Ce fut long mais j’y suis arrivé,  j’ai donc acheté ma première paire de basket avec mes économies… A cette époque ma passion principale était le sport et cela ne demandait que des amis et un terrain pour jouer.

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire fut une Nike air max 90 infrared

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
même si je n’aime pas trop le terme “collectionneur” par la force des choses et avec les années qui passent je dirais que je suis les deux et surtout un vrai passionné à la base.

Toi qui évolue au quotidien dans le domaine du custom produit, selon toi pourquoi le custom est-il si répandu au point que certaines marques récupèrent cette tendance issue de la rue ?
il y a 6 ans j’ai essayé de vivre du custom pendant environ 2 ans j’ai fait des expositions sur Toulouse mais à cette époque l’engouement n’était pas du tout présent autour du custom. Je suis donc retourné travaillé comme tout le monde surtout que à cette époque ma fille est née un gros besoin de stabilité s’imposait. Il y a deux ans j’ai perdu mon travail j’avais donc du temps est j’ai fait un custom pour mon simple plaisir la Asics Gel lyte 3 custom PARRA Burgundy. L’engouement autour de ce custom à été incroyable le lendemain j’avais plus de 120 messages privés sur FB et autres e-mail. Pendant plus de 3 mois j’avais en moyenne entre 30 et 60 messages par jour, c’était juste dingue… Alors que ma démarche était personnelle. Presque un an après je fais encore des commandes sur ce custom Parra. j’ai du faire environ une centaine de paires depuis la première faite à la base uniquement pour moi.Grâce à ça j’ai pu relancer mon activé de personnalisation de chaussures toutes marques. Aujourd’hui je pense que si le custom explose c’est simplement le fait que beaucoup de paires de type “collaboration” (Atmos / Patta ….) et bien d’autres sont inaccessibles à cause des prix pratiqués aujourd’hui. Le custom est un moyen d’avoir un coloris que tu aimes aux pieds sans forcément se couper un bras pour l’avoir. j’ai pu le constater sur le custom Asics Parra Burgundy fait en début d’année 2013 car j’ai reçu une centaine de commandes durant l’année.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
les marques font tout pour toucher le plus grand public possible, toutes les cultures et sport parlent de la sneaker il arrive souvent que les deux fusionnent sur des projets particuliers (artiste/produit spéciaux pour certain sportif). Le marché ne s’est jamais aussi bien porté mais je pense que à vouloir faire trop on finit par donner une impression que ce milieu commence à s’éssouffler. Mais il restera toujours une poignet de vrai passionné pour moi ce n’est pas une mode mais une culture une culture ne disparait jamais….et les marques l’ont compris.

Que penses- tu de l’avènement des sneakers estampillées luxe sur le marché de la basket ?
comme je l’ai dit, toutes les cultures essayent de se mélanger au monde de la sneaker, il est donc logique que les grandes marques se lancent aussi dans la sneaker, mais je pense qu’aujourd’hui il y a plusieurs marchés potentiels; le sport, la street culture, la mode. Et chacun de ces marchés potentiels visent une clientèle différente, il est donc logique que des marques autres que sportives se mettent à produire des produits “plus luxueux” avec des matières plus >raffinées que sur une paire faite pour le sport.

Le mot de la fin ?
merci à toi pour ton intérêt que ce milieu devienne plus tolèrent et que chacun vive sa passion comme il le souhaite… AMOUR FORCE et RESPECT pour mes amis ma famille mes parents sans eux je ne suis rien, mais aussi à mes ennemis ils m’aident tous à avancer.

S.A

 

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 83

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième troisième interview express, Nelson a des choses à vous dire…

Bonjour Nelson, présente-toi en quelques mots
Nelson, 26ans, originaire du Hainaut en Belgique mais j’habite la province de Liège. J’aime le Basket-ball, les voyages, et évidement les sneakers. J’ai commencé à stocker mes sneakers depuis 6 ans environ . Avant je rockais jusque la mort de la paire et renouvelais les 4 à 5 paires continuellement .

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Je suis venu à la sneaker par mon intérêt depuis très petit (3ans) pour le basket . Mon père me voyait footballeur mais moi déjà à cet âge je savais que pour moi c’était le basket car un joueur du nom de Jordan me faisait rêver . Et évidement dans ce milieu la sneaker s’impose facilement .

Tu portes aux pieds une paire de Jordan V infra 99′. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
C’est une paire que j’ai cherché pendant un petit moment puisque j’en voulais une qui serait portable sans que la sole explose au premier pas, ce qui complique les recherches sur ce genre de paires. J’ai eu la chance de tomber sur celle ci qui avait été rockée avec soin, ce qui explique son état plus que correct et surtout sans crack. J’apprécie la qualité des matériaux utilisés, la finition et le confort de la paire .

Te souviens-tu de ta première paire?
Si ma mémoire ne me fait pas trop défaut, je pense que c’est une Converse All Star Chuck Taylor 92′ pour le basketball. Et comme paire de tout les jours, je pense comme beaucoup de gamin de l’époque, les LA Gear avec lumières dans la sole.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je pense les deux… Etant passionné des sneakers tu te “documentes” sur les paires qui ont de l’intérêt pour toi, tu veux t’en acheter toujours plus et tu commences à chercher “LE” modèle qui a de la valeur à tes yeux et à ce moment, tu passes du côté collectionneur si on peut dire. La passion fait que tu accumules les boîtes et de là si tu en as la possibilité tu mets une chambre de ta maison à disposition de tes sneakers, les mettre en valeur et de nouveau tu bascules, je pense du côté collectionneu. Tu te lèves en pensant à voir ce que tes potes ont bien pu cop, regarder sans arrêt les prochaines release …. et là, tu te ;rends compte que tu as un problème lol .

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
De plus fou !!!!! Rien en particulier je pense, hormis comme beaucoup camper durant de longues heures pour une paire .

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Je pense qu’un tel engouement est dû à toute la technologie à disposition aujourd’hui ( internet principalement ) qui permet très facilement de se renseigner sur ce qui va sortir et aussi aux marques de pouvoir se faire une pub à grande échelle et gratuitement de surcroît . Et puis, cette obsession pour les plus jeunes de faire comme leurs stars favorites et de copier leur style et donc d’avoir la même sneaker. Par rapport au marché actuel, je vois ça comme une inondation du marché qui n’est pas spécialement d’un bon niveau qualitatif .

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le consideres- tu comme néfaste ?
Le resell il est nécessaire oui et non. L’époque fait que les gens ne se rendent plus beaucoup service d’où la nécessité du resell . Il y a 25-30 ans, avait-on besoin du resell pour mettre la main sur une paire venue d’Outre-Atlantique. Je ne peux pas répondre, je n’étais pas présent mais j’ai le sentiment qu’on se rendait des services.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je crois que j’ai toujours été sélectif. Sélectif niveau du ressenti personnel vis à vis de la paire. J’aime acheter une paire où je sais que je prendrai plaisirà la porter et pour certaines que j’apprécierai regarder dans la vitrine pour les paires anciennes ou les modèles exceptionnels.

Le mot de la fin ?
N’oublions pas que la sneaker est une passion que nous partageons, et à la vue de certaines petites guerres qui ont eu lieu les derniers temps, cette “SNEAKER” devrait au contraire nous rassembler et nous faire passer de bon moment autour d’elle.

S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 39

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette trente neuvième interview express, Eva a des choses à vous dire…

Bonjour Eve, présente toi en quelques mots ?
Je m’apelle Eve, certains potes m’apellent Red. J’ai 28 ans, j’habite dans le 92, je travaille à La Défense et j’aime les baskets et je chausse du 6us (38,5) qui est LA taille parfaite, j’ai la possibilité de me chausser chez les hommes, comme chez les femmes et les enfants ce qui n’est pas un luxe tout de même…

Quel a été le facteur déclenchant de ta passion pour la kicks ?
Si j’essaie de revenir à mes premiers souvenirs, je crois que j’ai toujours eu des baskets aux pieds… J’ai un grand frère de 5 ans mon ainé et je pense que ça n’a pas aidé ma mère à me faire porter autre chose, la pauvre! Du coup je dirais que mon frère est le déclencheur de cette addiction chez moi, il a fait du basket toute son adolescence et du coup je me rappelle encore regarder les dernières pages des magazines de baskets en entourant les paires que j’aurais voulu à l’époque…

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire (de marque j’entend), c’était une Nike, je ne connais pas le modèle mais je me souviens qu’elle était verte blanche et noire, j’avais 6 ou 7 ans et j’avais réussi à convaincre ma mère de me l’acheter… Je me souviens encore la mettre à mes pieds et les montrer fièrement à mon frère et le voir me sourire genre “et ben voilà toi aussi t’as des Nike!” C’était les vacances d’été et c’était la paire de la rentrée… j’ai du la “fumer” en 3 ou 4 mois grand max, mais c’était ma première NIKE!

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneaker pour femmes, les marques font-elles assez d’effort pour séduire la gente féminine ?
en tant que boulimique de sneakers, je te dirais qu’y en a jamais suffisamment! Mais pour être honnête, ils commencent depuis quelques années à s’intéresser de plus en plus à la femme, ils ont bien compris que le shopping c’était notre sport premier! Le problème des marques c’est les ratés… Quand  je vois la Nike Lunar Force 1 sky Hi, je reste sceptique. L’autre problème des marques c’est les colorways, soit c’est pastel, soit c’est carnaval. Franchement un cw classique avec des couleurs basiques, franches et sympa, c’est pas compliqué. En fait je comprend leur délire “girly”, mais là c’est juste une abomination oculaire, pour exemple les Jordan IV et V rétro rose… je ne comprend pas le pourquoi du comment…. Donc je pense qu’il y a beaucoup de progrès à faire, également au niveau du sizing de certaines collab’ qui ne se font pas en dessous du 6us, mais je crois qu’ils commencent à avoir de l’idée. Parfois on veut juste les même paires que les mecs mais en petit pieds, et là je parle pour mes copines.

Pourquoi as-tu choisi de porter cette paire de Jordan XIII Playoffs ? As-tu une histoire particulière avec le modèle ?
J’ai pris la Jordan 13 Playoffs, parce que c’est mon modèle préféré de Jordan. je possède environ 10 paires de Jordan 13 toutes avec un colorway différent. (la playoff, la bred, la “he got a game”, la flint, la rétro grape, la grey pink, la altitude, la team red, la varsity red et la white grey pink) il m’en manque quelques unes et d’autres que je n’aurais jamais comme la Ray Allen ou la Bin 23… Pour revenir à la paire que je porte, j’apprécie tout d’abord le shape de malade, elle s’appelle aussi la “black cat” qui veut dire pantère et c’est tout à fait ça, avec l’hologramme qui rappelle l’oeil perçant du félin, la semelle qui fait référence à sa patte…. pffff j’aime tellement cette paire après c’est l’alchimie qui fait son boulot et pour moi c’est LE modèle Jordan qui trouve grâce à mes yeux le plus. Je l’ai acheté à au court de mon premier voyage à Miami je cherchais une 13 mais la white grey pink (que j’ai trouvé) et par hasard je suis tombée sur la playoff et j’ai pas pu résister, encore moins quand j’ai su qu’il ne restait que ma taille (un signe d’une toute puissance!). J’ai également ramené une Cortez Aloha rouge, parce que les Cortez quand je devais avoir 12 ou 13 ans c’était la mode du moment et je me l’étais acheté une paire pour Noel avec l’album de Lauryn Hill Miseducation en 1998. C’est vraiment une paire que j’avais adoré et je me rappelle que le seul inconvénient c’est que la semelle s’use très vite!

Qu’est ce que une sneaker pour toi ? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style ? Quand tu rencontres quelqu’un, qu’est ce que tu fais en premier?
Bah moi je regarde ses pieds! Une sneaker pour moi c’est ta personnalité, c’est ton style, ça te définit pas parce que ce serait mentir mais presque. J’ai la chance de pouvoir venir au boulot en basket et je remercie mon employeur de bien vouloir me permettre de vivre mon kiff au quotidien. J’attache beaucoup d’importance au coloris, plus qu’au modèle lui même et essentiellement du rouge en Jordan, Free, Air Max,  Adidas et même Supra. A partir du moment ou je vais me dire j’ai besoin de matcher par exemple ce tee shirt ou ce pull je cherche un colorway qui me plait. J’ai rarement regretté un achat, peut être la Jordan 12 que j’adore mais qui ne va pas avec mon style vestimentaire, le principe du pin roll c’est pas pour moi Depuis 2 ou 3 ans la basket s’est de plus en plus démocratisé et est devenu un élément hype pour certains, ça nous sert et nous dessert en tant que “passionné” parce que ça nous permet de nous procurer de nombreuses paires mais pas toujours d’avoir le budget pour.

Le mot de la fin ?
Merci pour ce moment passé ensemble, les baskets m’ont fait rencontré des gens cools, comme mes copines avec lesquelles on partage un kiff commun même si on ne partage  pas les mêmes gouts en matière de baskets. Et puis faut rocker les baskets comme la vie Peace.

Crédit photos: Babylon

S.A

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